s ubisoft

Autant fermer les serveurs du jeu, allez, ok, c'est presque normal après 10 ans.
Ne pas proposer de solution pour jouer offline, ça craint, mais bon, c'est le cancer des jeux avec obligation d'être online...
Révoquer la licence, ça c'est vraiment ignoble. Qu'est-ce que ça pouvait bien foutre à Ubisoft que les gens bricolent un mod pour continuer à jouer ? Fallait vraiment pousser les ventes pour le 2 ou 3 ? C'est vraiment une pratique à gerber....

@Alexandre S

Au temps pour moi, on est pas à tournure de phrase près ^^. Seulement sur le coup ça m'a donné l'impression que le public avait été déçu de l'annonce du remake, alors que justement j'avais souvenir que la nouvelle avait été bien accueillie.

Après je ne pense pas que le reboot du remake soit un mal en soi, au contraire. Rien que le fait d'apprendre qu'ils refont tout le jeu avec la motion capture par exemple, ça démontre d'une volonté de viser plus haut que de finalement se contenter de commercialiser un produit qui ne répondait déjà peut-être pas aux attentes d'Ubisoft en interne (car on était quand même sur du remaster fainéant avec un charadesign immonde qui donnait à ce remake initial des allures de jeu Gameloft) et qui aurait fait plus de mal à la licence qu'autre chose.

D'ailleurs le fait qu'Ubisfot avait The Last Crown sous le coude leur a peut-être été la soupape qui leur a permis de reprendre le chantier sous de meilleures auspices pour ce remake. Et les très bonnes critiques sur ce nouveau Prince of Persia doivent avoir conforté Ubi dans son choix (encore que visiblement niveau ventes ce ne serait pas trop ça). Et au final plus d'attente pour un meilleur résultat sera toujours un meilleur choix, d'autres comme CD Projekt Red l'ont appris à la dur, mais encore faut-il que les jeux sortent.

Après et comme tu as rebondi dessus, bien évidemment que je pensais aussi au cas Beyond Good & Evil 2, LE seigneur des vaporwares. Mais comme certains titres Ubisoft ont finit par voir le bout du tunnel (I Am Alive ou Skull & Bones) d'autres ont disparus des radars ou ont été purement et simplement annulés (Beyond Good and Evil 20th Anniversary Edition, Know Your Friends), impossible de savoir exactement sur quel pied danser avec ce remake des Sables du Temps. :/

"Sauf que l'annonce de septembre 2020 en a refroidi plus d'un..." >

Ce n'est pas l'annonce du remake qui en a refroidi plus d'un mais bien sa bande-annonce. Parce que oui ce qui avait été montré c'était innommable. Maintenant Ubisoft a visiblement l'intention d'en faire un vrai titre d'envergure, tant mieux. Mais étant donné qu'ils sont champions en vaporwares, pas sûr qu'on en voit la couleur de sitôt, voire pas sûr qu'on en voit la couleur tout court. '^^

@l_o_l_o_60

La différence dont tu parles ne prévaut pas dans le cas Star Wars Outlaws et d'Avatar Frontier of Pandora (et d'autres titres au nombre toujours croissant). Car dans le cas présent, le jeu n'est pas gravé sur le disque, et n'est donc pas jouable sans téléchargement.

Ce qui signifie factuellement comme je l'ai précédemment explicité, que dès l'arrêt de la commercialisation du jeu, les possesseurs de la version boîte qui supprimeraient ou auraient déjà supprimé le jeu de leur machine ne seront plus en mesure de le réinstaller et n'auront donc plus aucun moyen d'y jouer. Alors que dans le même temps, ceux qui ont acquis la version numérique seront en mesure de re-télécharger le jeu et in fine d'y jouer, ce jusqu'à ce que le jeu soit définitivement supprimé des serveurs Ubisoft, un délai supplémentaire flottant et aléatoire mais qui va généralement de plusieurs mois à plusieurs années.

Si dans les deux cas le consommateur final est seul perdant, c'est ici avec ce bénéfice d'accessibilité aux clients du numérique, une situation voulue par l'éditeur qui en profite pour orienter son audience vers ce type de consommation qui lui est plus profitable à tous points de vue. Quant à la connexion obligatoire sur des jeux solo, ça fait tout aussi bien partie de cette campagne de strict contrôle de la part des éditeurs.

Play is hard Wrote: ceux-là pourront donc librement continuer d'y jouer tant que le titre n'est pas définitivement supprimé des serveurs à l'heure où Ubisoft décidera de faire son ménage de printemps.

Tout est dit. Tu deviens dépendant de l'hébergeur. Si ton jeu marche pas auprès du grand public mais que toi tu l'aimes bien, si l'hébergeur décide de le virer dans 1 an et que tu veux le refaire dans 2 ans ou plus tu peux pas. Je peux comprendre que les jeux online multijoueur dépendent des serveurs mais pas les jeux solo.

En physique des jeux de plus de 20 ans peuvent encore être utilisés sans problème, voilà la différence.

@l_o_l_o_60

La fin des droits d'exploitations d'une licence ne signifie pas la suppression du titre des serveurs, mais la suppression de sa disponibilité pour tout nouvel acquéreur à partir de cette date car sa commercialisation doit s'arrêter. En somme, une fois la licence expirée, pour reprendre l'exemple d'Avatar, Ubisoft ne sera plus en mesure de vendre le jeu, cependant il sera toujours disponible au téléchargement pour ceux qui opté et acquis la version dématérialisée avant cette expiration, ceux-là pourront donc librement continuer d'y jouer tant que le titre n'est pas définitivement supprimé des serveurs à l'heure où Ubisoft décidera de faire son ménage de printemps.

Là où ceux qui auront opté pour la version boîte ne pourront plus ré-installer le jeu dès l'expiration de la licence et devront donc obligatoirement veiller à ne pas supprimer le jeu de leur machine sous peine de ne plus pouvoir y jouer du tout, car dans leur cas l'utilisation de la licence n'est pas liée à leur compte mais à sa clef d'activation (le disque dans la boîte).

"à croire que Massive Entertainment est la cause plutôt que l'éditeur dans sa globalité." >

Absolument pas. Au-delà de vouloir pousser toujours plus vers le numérique (la boutique officielle Ubisoft en sait quelque chose, les jeux et goodies physiques ayant été supprimés pour du numérique intégral), il s'agit dans les cas d'Avatar et Star Wars Outlaws de deux jeux sous licence. Et pour s'assurer du contrôle d'expiration des licences dans la nature (car les droits d'exploitations expireront à termes pour les deux), c'est sous cette forme de clef de licence qu'Ubisoft a décidé de ventre la version boîte.

"si à l'avenir les serveurs ferment, il deviendra alors impossible d'installer et donc de jouer à Star Wars Outlaws." >

C'est plus pernicieux que ça. Comme je l'ai dit au-dessus, il s'agit de jeux à licence et une fois celles-ci expirées, il deviendra effectivement impossible d'installer mais aussi de ré-installer le jeu (pour ceux qui possèdent la version en boîte). Là où ceux qui auront opté, orienté ou non, pour la version dématérialisée, auront la licence liée à leur compte et resteront en mesure de retélécharger le titre (et surtout d'y jouer) après expiration de celle-ci. Même si y compris du côté numérique rien n'est garantie à vie, un point commun au deux faces du marché que les éditeurs feront toujours ce qu'il faut pour entretenir à leur avantage.

Ubisoft qui assume même pas le fait que le bluray ne contient pas le jeu en complet.
Fini les bons plans jeux vidéos avec le démat, fin de la concurrence, de l'occasion, bienvenu dans le monde du jeux vidéos à 100€ l'unité.
Quand je vois à combien je chope mes jeux en physique et le prix en démat (3x plus cher sous ce format minimum quasiment peu de temps après la sortie officielle) j'ai peur pour l'avenir de ce loisir.

Dieu qu'il me tarde le retour de Sam Fisher !!! L'attente est vraiment longue après plus de 10 ans...