PREVIEW - Magic 2015: Duels of the Planeswalkers - Nos premières impressions
Nous avons tapé le carton...
Magic: The Gathering - parce que l’Assemblée, c’est moins classe - pèse lourd dans le monde du JCC (jeu de cartes à collectionner, ndlr), très lourd même. Depuis sa création, il a quand même touché plus de 20 millions de personnes, sachant que le chiffre d’affaires généré par ses soins a respectivement triplé et doublé aux États-Unis et en Europe. Respect. Bien sûr, le gros du gros se trouve dans les boutiques physiques où, chaque semaine, des dizaines de joueurs se retrouvent pour un moment très souvent convivial et/ou compétitif. Le segment digital, lui, existe avant tout au travers de Magic Online sur PC exclusivement. Pour les tablettes et consoles, il faut se tourner vers la franchise Duels of the Planeswalkers, qui n’a - et ne sera - jamais un titre pour les experts. Voilà les présentations faites, place maintenant aux nouveautés de la mouture aux couleurs de M15, prévu sur tablettes (iOS, Android), Xbox 360, Xbox One et PC. Les PlayStation 3 et 4 sont laissées sur la touche pour une raison de public trop rare.
Nous avons là un opus qui continue de faire progresser la licence dans laquelle il s’inscrit.
Son prédécesseur avait introduit les paquets scellés en qualité de mode inédit, ici, l’apprentissage des règles et l’appréhension des conditions de tournoi continueront avec la notion de deckbuild. Auparavant, il n’était possible que de changer une poignée de cartes dans les decks fournis par le titre. Désormais, vous aurez tout le loisir de vous atteler à l’un des arguments de Magic : la construction de votre propre deck. Comme toujours, vous commencerez l’aventure avec un paquet préétabli. Au fur et à mesure des victoires engrangées, chaque nouvelle carte gagnée sera une option supplémentaire pour donner libre cours à votre imaginaire et à votre appétit stratégique (il y en aurait des centaines à débloquer). Car c’est bel et bien de cela qu'il s’agit. L’outil se veut assez complet, avec tout un tas de filtres permettant d’y voir mieux dans son pool, sans oublier les notions de courbe de mana (qui définit le tempo de votre deck) et d’orientation désirée (agressif, contrôle, mix des deux). Il faut également ajouter un algorithme donnant une note à vos créations (combien pourront être sauvegardées ?) et, une fois un certain niveau atteint, l’opportunité de tout gérer (exemple : la proportion terrains/sorts).
La contrepartie du deckbuilding de A à Z, c’est que les paquets scellés et les défis ont totalement disparu des radars. Pour gonfler la durée de vie au-delà du solo, il conviendra d’aller faire un tour du côté des sessions en ligne, à deux, trois ou quatre. À ce sujet, Magic 2015: Duels of the Planeswalkers n’a pas cru bon proposer des fonctionnalités cross-plateforme malgré des expériences identiques, signifiant que vous ne pourrez pas transporter votre sauvegarde salon sur une plateforme mobile ou affronter quelqu’un ne jouant pas sur la même machine que vous. Pour le reste, nous avons là un opus qui continue de faire progresser la licence dans laquelle il s’inscrit, en gardant à l’esprit que le but est assumé : amener ceux qui y goûtent à taper le carton dans un magasin, avec des bases de plus en plus solides. L’expansion est toujours en marche.