Actualité Switch
Metroid Prime 14 08 2020

Metroid Prime 4 : Retro Studios recrute un producteur, de quoi douter de l'avancée du développement ?

par
Source: Retro Studios

Le studio en charge du tant attendu quatrième épisode de la saga Prime est à la recherche d'un poste clé.

Cela fait désormais plus de trois ans que Nintendo a officialisé Metroid Prime 4 sur Switch sans jamais nous donner un seul aperçu concret du projet, et pour cause, le développement a ensuite été repris à zéro, comme annoncé en janvier 2019. La bonne nouvelle dans l'affaire, c'est que Retro Studios est désormais en charge du projet avec le producteur Kensuke Tanabe, qui a d'ailleurs supervisé le développement du récent Paper Mario: The Origami King. Évidemment, les joueurs aimeraient bien avoir des nouvelles, ce qu'ils ont eu ces dernières heures par l'intermédiaire d'une offre d'emploi visant à recruter... un « Lead Producer » ?

Oui, à la lecture de ce tweet en provenance directe du studio, il y a forcément de quoi s'inquiéter, puisqu'il s'agit d'un rôle clé (la gestion de l'ensemble des aspects du développement en s'assurant que la vision du directeur créatif soit respectée, une sorte de chef d'orchestre pour imager), qui était à pourvoir depuis le mois de mai. Le développement serait-il au point mort ? Pas forcément, il se pourrait simplement qu'avec le redémarrage du projet, le jeu n'en était qu'à un stade peu avancé ne nécessitant pas encore un tel rôle ou que la personne en charge jusqu'à présent ait quitté le studio. Bref, nous sommes toujours dans le flou et une communication plus ouverte ne ferait pas de mal à Nintendo pour rassurer les joueurs.

Ce n'est d'ailleurs pas la seule opportunité d'emploi proposée par le studio sur le site en lien du tweet, d'autres postes clés étant recherchés, dont plusieurs pour des « leaders » dans divers domaines. Rien ne dit que ce soit pour Metroid Prime 4 d'ailleurs, rien n'empêchant la structure de travailler sur deux projets en même temps, mais nous savons au moins que Retro Studios cherche à renforcer ses effectifs. Jhony Ljungstedt, un ancien de DICE, avait d'ailleurs été embauché plus tôt cette année. Si vous avez les qualifications requises et l'envie d'aller vivre à Austin au Texas, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

En attendant, le dernier jeu paru de la licence mettant en scène la belle Samus Aran reste le remake Metroid: Samus Returns sur 3DS en 2017, vendu 33,89 € sur Amazon. Et dire que de notre côté, nous espérons toujours une suite à l'excellent Metroid Fusion de la GBA...

Voir aussi : Metroid Prime : une gigantesque statuette de Meta Ridley dévoilée par F4F

redacteur vignetteAlexandre SAMSON (Omega Law)
Responsable Correcteur - Rédacteur
Accro à Assassin's Creed et Destiny, grand amateur de RPG et passionné d'expériences vidéoludiques en général. Lecteur de comics (DC) et de divers mangas (One Piece !). Chimiste de formation et Whovian dans l'âme.
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Commenter 3 commentaires

Malvik2
Nintendo peut à peu pres tout se permettre, rien ne lui sera jamais reproché.

. Elle sort 2 jeux et demi tous les 3 ans, avec toujours les sempiternelles licences ? Pas un soucis, ça suffit largement.
. Elle laisse un défaut de fabrication majeure sur son joy-con depuis 2017 sans même prendre la peine de modifier ses lignes ? Ça passe crème.
. Elle propose la Switch à 299€ en 2017, 299€ en 2020, Zelda ou Mario aux mêmes tarifs depuis 3 ans, 69€, là où un God of war 2018 est à 20 balles sur le PSN depuis 1 an? C’est justifié, car les jeux ont la "patte Nintendo".

Bref, quoi qu’il feront, tout leur sera pardonné par la presse, tout est minoré, excusé.
Va savoir pourquoi, l’excellence de leurs jeux(certes) ne pardonnant pourtant à mon avis pas tout.
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xav70
Tellement d'accord avec toi, Malvik 2 !
C'est pour ces raisons que tu cites, entre autres, que je ne suis plus un fan inconditionnel de Nintendo depuis une dizaine d'années. J'avais vraiment l'impression d'être pris pour un c**.
Y'a de très bonnes choses à tirer d'eux, biensur. Mais tellement de points où ils se foutent de nous également.

Par contre, pour la presse, il y a des médias assez critique envers eux, et à juste titre. Notamment en ce moment, sur le fait que la communication de Nintendo est nulle et que le calendrier de sorties est vide de tout intérêt.
Et rappelle toi de la période Wii U...

Pour Metroid Prime 4, ça sent le roussi. La pauvre Switch, elle avait que ça à se mettre sous la dent, et elle ne l'aura peut-être pas.
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Camixo
Malvik2 Wrote:Nintendo peut à peu pres tout se permettre, rien ne lui sera jamais reproché.

. Elle sort 2 jeux et demi tous les 3 ans, avec toujours les sempiternelles licences ? Pas un soucis, ça suffit largement.
. Elle laisse un défaut de fabrication majeure sur son joy-con depuis 2017 sans même prendre la peine de modifier ses lignes ? Ça passe crème.
. Elle propose la Switch à 299€ en 2017, 299€ en 2020, Zelda ou Mario aux mêmes tarifs depuis 3 ans, 69€, là où un God of war 2018 est à 20 balles sur le PSN depuis 1 an? C’est justifié, car les jeux ont la "patte Nintendo".

Bref, quoi qu’il feront, tout leur sera pardonné par la presse, tout est minoré, excusé.
Va savoir pourquoi, l’excellence de leurs jeux(certes) ne pardonnant pourtant à mon avis pas tout.


Tu as raison pour les joy-con, ça ne va pas (c'est surement le pire problème depuis un moment qui n'est pas résolu).

Cependant pour le reste de tes propos je ne vois pas le souci.
Nintendo à raison de garder ces licences continuellement, c'est ce qui marche le mieux pour vendre.
Il suffit d'observer du coté d'Ubisoft avec la série Assassin's Creed (par exemple) sauf qu'eux dénature complètement leur contenu mais ça c'est un autre débat. Après que les gens considèrent ça lassant c'est subjectif.

Sinon pour les tarifs, Nintendo a toujours fait comme ça, un prix fixe qui change quasi jamais. En tant que client tu sais que ça sert à rien d'attendre, le prix ne change presque pas ou peu. Les autres studios baissent les prix dès qu'ils ont atteint leur chiffre d'affaires, parfois même avant en prenant des gros risques. Ces des prix agressifs qui n'ont pas sens pour le contenu de l’œuvre. Quand tu vois un Triple A (comme The Witcher) qui a le même prix qu'un jeu Indé, il y a un vrai souci.
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