PREVIEW - Star Wars Battlefront II (mode solo) : et si c'était aussi bon en solitaire ? (no spoil)

Star Wars Battlefront II ne va pas tarder à arriver dans les foyers des joueurs fans de la licence et, après une bêta publique ayant permis à tous de découvrir le titre en version multijoueur, nous avons, pour la deuxième fois, pu tâter le mode histoire. En effet, lors de l'E3, nous avions pu appréhender une première mouture du solo et nous avions été conquis par ce que nous avions vu, tout en gardant une réserve sur la durée potentielle de l'aventure solitaire finale. Cette fois, si cette question épineuse de la durée n'a toujours pas de réponse, nous avons pu jouer toute une matinée et ainsi découvrir les trois premiers chapitres de la campagne.

Les graphismes claquent les rétines, le son enchante les tympans, les cinématiques sont travaillées et nous plongent dans l'aventure comme le ferait un film.

Sans vous priver de la découverte, autrement dit sans spoil majeur, nous pouvons vous dire que l'histoire de Star Wars Batllefront II se situe entre l'épisode 6 et l'épisode 7, un peu avant, et après, la destruction de l'étoile noire. Nous incarnons une jeune femme officier de l'Empire, Iden Vesio. Unique survivante, avec Dark Vador, de la bataille de Yavin, elle est maintenant à la tête de l'Escouade Inferno, une unité des Forces Spéciales Impériales. Au début du jeu, elle est prisonnière dans un vaisseau rebelle et un drone, dont nous prenons le contrôle, qui part à son secours. La suite, que nous taisons pour éviter le spoil, nous a fait combattre les vilains rebelles au travers des couloirs du vaisseau, dans les airs via un combat spatial rythmé (Tie Fighter) et en extérieur, au sol, sur la planète. 

Côté technique et gameplay, mais pouvions-nous en douter, Star Wars Battlefront II continue sur les bases, déjà parfaite, du premier opus. Les graphismes claquent les rétines, le son enchante les tympans, les cinématiques sont travaillées et nous plongent dans l'aventure comme le ferait un film. Après avoir traversé les trois premiers chapitres, il nous semble clair que l'histoire a été pensée pour nous déplacer d'un point d'affrontement à un autre, voire d'une mission à l'autre. Cette prise par la main du joueur, propre à un mode solo scénarisé, est particulièrement bien écrite et, étrangement, humanise les « méchants » de l'Empire que nous avons plutôt l'habitude de combattre. Cela n'empêche que d'être de l'autre côté de la Force nous a, dans un premier temps, perturbé, avant que l'histoire nous fasse oublier ce changement de camp.

De la furtivité, nous avons rencontrée dans les couloirs du vaisseaux. Du combat dans des décors forestiers superbes, nous avons mené sur Andor. À noter que la conception des points de combat, l'arsenal disponible (toujours personnalisable avec des cartes) et la maîtrise de ses protections permettent à tout un chacun de choisir sa façon d'attaquer. En vue à la première personne, ou en mode TPS, de face, bourrin, à revers, avec un air de sniper ou encore un peu des deux, il est vraiment agréable de ne pas se sentir obligé à telle ou telle tactique. Un peu de liberté dans un scénario, c'est toujours bon à prendre. 

Au final, nous avons passé un excellent moment avec le début du mode solo de Star Wars Battlefront II. L'histoire promet de tenir la route et nous a vraiment donné envie d'en savoir plus lors de la conclusion des trois premières missions. L'excellence technique du titre et son gameplay, toujours aussi accessible, ne demandaient qu'un mode solo pour pouvoir être pris en mains par un plus large public. Avec ce que nous avons vu, cela semble bien parti et seule une durée ridiculement courte de la version finale pourrait venir coller un bémol à notre avis positif.