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Voilà un titre aussi rare que mémorable, mais pas pour de bonnes raisons. Sorti en 1995 au Japon et en 1999 chez nous sur PSOne, Legend of Foresia (également connu sous le nom de Blaze And Blade) ne raconte que l'histoire d'un suicide vidéoludique.

Plus sérieusement, aucun scénario à l'horizon, c'est de l'A-RPG/Hack 'n Slash pur.
Procédons par étape.
- La jaquette du jeu est très jolie, artwork manga sympathique avec un sous-titre "Les contrées interdites" accrocheur.
- Autre bonne surprise : le jeu permet à 4 amis de jouer en même temps au jeu! Du multijoueur sans internet, le rêve à cette époque.
- Il vous est possible de créer un avatar entre 8 classes (guerrier, mage, voleur, fée...) et de lui assigner des points de caractéristiques (comme dans le jeu de rôle papier). Première déconvenue, chaque personnage créé occupera 3 places sur une carte mémoire de la PSOne... ouch...
- Une fois le(s) personnage(s) créé(s), vous rejoignez une auberge d'aventurier, point de départ de TOUTES les quêtes du jeu. On est rebuté par l'aspect graphique loin derrière les productions de 1999 (mais il date de 1995 souvenez-vous!), mais soit, ce ne sont pas les graphismes qui font le jeu... Le jeu est traduit en français, mais aurait tout aussi bien pu être muet tant les textes n'apportent RIEN à l'histoire inexistantes, si ce n'est que c'est de la sorte que vous apprenez qu'une nouvelle région est accessible.


Bienvenue à l'auberge des coeurs brisés... prenez-y votre prochaine destination...

- Côté musique, il est possible de parler à la pianiste pour changer l'ambiance musicale du jeu... entre 4 musiques criardes... mouais...
- Vous décidez de sortir de l'auberge pour aller dans le nouveau lieu... écran de chargement malgré les graphismes infects... on rigole ou quoi? Mais l'écran présente un joli artwork monochrome tout de même!
- Et là, la claque : le jeu est aussi laid dehors que dedans. 3 actions s'offrent à vous : frapper, utiliser l'action du personnage (bouclier pour le guerrier, etc...) et sauter. Je préviens les mages en herbe, inutile d'en créer un, le guerrier du groupe aura tout tué avant que votre boule de feu n'atteigne le monstre. Mais pour le fun pourquoi pas...
- Vous trucidez quelques monstres en récupérant ce qu'ils lâchent et hop! Niveau supérieur vous rendant toute votre vie. Monter de niveau arrive extrêmement souvent, le dernier donjon étant conseillé au niveau 300 minimum...
- Chaque zone a son boss, le premier étant un "ours" à la tête de hibou et au langage... bha non, je me tais... à tuer de la même façon que les autres (les joueurs attendent que le guerrier le tue...).
- Inutile d'ouvrir l'inventaire pour utiliser un des objet inutile de votre sac, l'action continue durant ce laps de temps, vous laissant à la merci des attaques du boss, et de toute façon, il sera insensible à l'effet de l'objet... Envoyez le guerrier plutôt...
- le jeu alterne le hack 'n slash et les parties de plateforme, parfois bien difficile, surtout en groupe (si un tombe faut aller le rechercher ^^'), et c'est tout...


J'ai pas pour habitude d'être méchant avec un jeu, mais y'a des limites...

Nous avons fait le tour des possibilités de Foresia. Autant dire qu'avec un scénario oublié quelque part, une réalisation à rebuter les plus passionnés, un gameplay ultra-limité et une ambiance inexistante, Foresia ne s'impose pas comme un RPG à avoir fait dans sa vie...


'Prendrez bien un 'ti coup, la ribaude?

Pour l'époque, la possibilité de jouer à 4 était très bonne, mais les donjons étant toujours répétitifs, moches (quoique variés), et qu'on a l'impression d'avancer pour RIEN du tout, j'ai dû arrêter au fond d'un puit à battre un calamar géant aux alentours du niveau 150, d'ennui.
Le bestiaire vaut tout de même son pesant de cacahuète, aussi varié que ridicule.

EDIT Cedasse42 : Mis en topic unique.