TEST - Assassin's Creed Syndicate : faut-il craquer pour le DLC Jack l'Éventreur ?
Assassin's Creed Syndicate : Le célèbre serial-killer terrorise le dernier opus de la saga d'Ubisoft.
Ubisoft nous a habitués à agrémenter ses jeux avec des DLC de qualité, avec parfois des sous-intrigues rondement mieux menées que les histoires principales. Avec Jack l'Éventreur, attaché à Assassin's Creed Syndicate, la firme française va même encore plus loin en souillant son univers assez édulcoré, en reprenant - à sa sauce - l'histoire du célèbre serial-killer ayant terrorisé les rues londoniennes avec des meurtres de prostituées. Bien sûr, l'idée n'est pas de reprendre le récit original à la lettre, mais de l'adapter à l'univers AC, une prouesse que les scénaristes réalisent via la sombre vengeance d'un apprenti Assassin peu fréquentable...
Un scénario accrocheur.
En termes d'ambiance, nous sommes très proches du film From Hell avec Johnny Depp. C'est tellement lugubre et flippant que nous pourrions nous croire à Halloween. Le sentiment d'une police dépassée et inutile, en face de sa propre impuissance, est présent comme jamais et, clairement, l'atmosphère oppressante qui s'en dégage est la plus belle réussite du DLC Jack l'Éventreur, qui base son intrigue sur une double narration (deux points de vue différents). Car le gameplay n'a pas vraiment changé d'un iota, hormis les mécaniques liées à la terreur, celle-là même qu'il est possible de distiller dans les rangs ennemis, soit via des assassinats spéciaux avec QTE (une idée pour les futurs épisodes ?), soit au moyen d'armes et gadgets inédits. Le but est ainsi d'effrayer les PNJ pour qu'ils évitent une mort quasi certaine.
Chasse oblige, nous avons droit à des phases d'enquête inspirées des Batman: Arkham, se matérialisant par une recherche d'indices qui aboutit à la résolution d'une énigme ("élémentaire mon cher Watson"). En somme, cet arc nous livre les carcans habituels : action, exploration et infiltration (si souhaitée). Le mélange fonctionne toujours autant sur les trois heures de durée de vie en ligne droite, davantage par le travail effectué sur les environnements (certains sont nouveaux) que le gameplay. À noter, comme toujours, la présence de quelques quêtes annexes pour passer un peu plus de temps dans l'enfer de Whitechapel.
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