CRITIQUE de Spider-Man: Far From Home, la vraie conclusion de la phase 3 du MCU ?
En confiant la conclusion de la phase 3 du MCU à Spider-Man: Far From Home, Marvel Studios a assurément voulu faire passer un message. Mais lequel ? Réponse avec notre critique sans spoiler.
Promis, pas de spoil, mais...
Autant vous prévenir : si cette critique ne spoile par Spider-Man: Far From Home, elle le fait en revanche pour Avengers: Endgame. La raison à cela, c’est qu’il est inconcevable d’aller voir les nouvelles aventures de Spidey sans avoir vu Endgame, puisqu’il s’agit d’une suite directe. Vous voilà donc prévenus : quittez cette page si vous voulez éviter des révélations sur Endgame.
Il est inconcevable d’aller voir les nouvelles aventures de Spidey sans avoir vu Endgame.
Pour ceux qui sont encore là, bravo : vous êtes à jour pour découvrir le nouveau film du MCU, et accessoirement le dernier de la phase 3. Dans ce nouveau volet, le jeune Peter Parker, mais également son entourage, doit composer avec les conséquences du « snap » de Thanos, appelé désormais le « blip », et traduit en français par « l’éclipse ». Le film débute huit mois après le retour des « éclipsés », qui ont disparu pendant 5 ans et qui n’ont pas vieilli, contrairement aux autres.
Les explications concernant ce contexte sont données en une poignée de minutes au début du film : clairement, ce n’est pas ce qui compte. L’important est surtout de montrer comment Peter, alias Spider-Man, gère la mort de son mentor Tony Stark, et comment il essaie d’embrasser ses responsabilités d’Avengers.
Avengers : l’héritage
Après le spectaculaire Endgame, Spider-Man: Far From Home donne en premier lieu l’impression d’arriver comme un cheveu sur la soupe. Il faut dire que le film a la (très) lourde tâche de rebondir après le plus ambitieux film du MCU, qui a vu plusieurs de ses héros emblématiques disparaître. Le métrage plante cependant très vite le décor, avec une scène très drôle dans ses premières minutes : Far From Home est un film plutôt léger.
Qui pourra bien remplacer Iron Man au rang de chef des Avengers ?
Mais derrière ses allures de teenage movie, Spider-Man: Far From Home cache pourtant une vraie réflexion sur l’héritage des Avengers aux jeunes générations, et, forcément, plus spécifiquement celui de Tony Stark envers Peter Parker. L’homme derrière le masque d’Iron Man apparaît d’ailleurs constamment en filigrane dans le film, que ce soit via la présence marquée de Happy Hogan, ou celle des technologies de Stark Industries.
Une transition légère, et nécessaire
Spider-Man: Far From Home s’inscrit dans un rythme bien huilé composé par les artisans du MCU, Kevin Feige en tête. Alterner films sérieux et plus légers permet de poser des fusibles qui équilibrent l’ensemble, comme ont pu le faire Les Gardiens de la Galaxie ou encore Ant-Man. Là où le nouvel opus des aventures de Spider-Man va plus loin, c’est qu’il met en place des pions qui vont probablement compter dans le nouvel échiquier des super héros Marvel, qui a quand même bien besoin d’un coup de jeune. Et nous nous rendons compte, au passage, à quel point la relation entre Tony Stark et Peter Parker a été construite, dès le départ, pour mener à cela.
En somme, Spider-Man: Far From Home s’avère bien plus riche que nous pourrions le penser de prime abord, et il y a de quoi s’en réjouir. Et restez bien assis pendant le générique : il serait très dommage de manquer les deux scènes exhibées... vraiment, très dommage !
Note : 5 étoiles sur 5