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E3 2019 : PREVIEW de Planet Zoo, nos amis les bêtes sous leur meilleur jour

par

Planet Zoo : Oubliez les dinosaures et les « incidents » de Jurassic World Evolution. Frontier, un moment de contemplation et d’émerveillement...

En arrivant sur le stand de Frontier, nous avions comme projet de créer un concurrent vidéoludique au zoo de Beauval. Une ambition débordante qu’il a malheureusement fallu mettre au placard puisque la présentation s’est déroulée en hands-off avec un parc déjà tout beau, tout neuf. De quoi nous faire un petit topo sur les vocations de ce nouveau titre auto-édité et nous montrer toutes les belles choses que le jeu a en réserve. « Beauté » a justement été le maître de mot de cette présentation. Nous avons passé plus de temps à admirer les animaux réagir face à leur environnement qu’à réellement détailler les grandes lignes du jeu. Il faut dire que le travail de modélisation de nos résidents est exemplaire. Les dinosaures de Jurassic World Evolution étaient déjà splendides, mais les singes, girafes et autres zèbres nous ont tout bonnement épatés à un niveau de zoom où la plupart des jeux dévoileraient des graphismes laids. Un niveau de détail qui se retrouve même dans les bâtiments puisqu’il est possible de regarder à l’intérieur pour voir le public et les employés à l’œuvre.

Le jeu se paie également le luxe d’être sublime et fourmillant de détails.

Planet Coaster

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Le reste de la présentation n’a malheureusement pas tourné autour de l’aspect gestion comme nous aurions pu l’espérer. Frontier n’était manifestement pas prêt à dévoiler de grosses informations de ce côté-là, nos hôtes préférant à la place mentionner la personnalisation histoire de nous faire rêver. Preuve à l’appui, il était notamment question de terraformation, mais aussi de bâtir son parc brique par brique (et clôture par clôture). Une partie de la gestion s’est tout de même laissée approcher en s’intéressant de près aux animaux. Nous avons ainsi pu voir les besoins et autres statistiques qui régissent la vie de nos créatures. Un gros morceau indigeste pour l’instant vu le nombre de paramètres à prendre en compte, mais c’est aussi ce qui fait toute la profondeur d’un jeu de gestion et qui nous indique donc que Planet Zoo est sur la bonne voie, ce dont nous n’aurions osé douter vu le pedigree de Frontier.

Notre session s’est achevée sur de petits détails charmants, certains ayant été pensés pour séduire les fans de la licence Planet Coaster dont le titre s’est évidemment inspiré. D’autres, plus encourageants, nous ont montré de nouvelles fonctionnalités. Nous pensons par exemple aux chemins interdits, mais aussi aux panneaux d’information permettant d’éduquer les visiteurs. Cette partie du gameplay promet d’ailleurs d’être un élément fondamental de la mouture définitive, mais difficile pour l’instant de savoir comment cela va impacter la gestion de notre zoo.

Après tout, nous ne savons encore pas grand-chose des campagnes. Tout ce que les représentants de Frontier ont martelé, c’est le besoin impératif de bien s’occuper des animaux. Cela fait office de conditions de victoire puisque le nombre de visiteurs (et donc les revenus) dépend du bien-être des locataires. Laisser des herbivores côtoyer des carnivores ou des éléphants se balader au milieu des visiteurs est tout de même possible, mais franchement pas encouragé. Une décision qui décevra peut-être les adeptes du chaos, mais qui est en accord avec l’harmonie que Planet Zoo recherche à tous les niveaux.

Nos premières impressions : vivement !

Nous le savons, Frontier sait faire de bons jeux de gestion. Planet Zoo ne fera apparemment pas exception. Le jeu se paie également le luxe d’être sublime et fourmillant de détails, de quoi convaincre les amoureux de la nature. Ceux en recherche de gameplay attendront quant à eux d’en apprendre plus sur la gestion économique et la possibilité de sensibiliser son public. Ils peuvent tout de même être confiants puisque les premiers éléments nous montrent déjà un jeu avec une certaine profondeur.

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