PREVIEW de Call of Duty: Vanguard, nouveau plaisir coupable ou vraie révolution ?
Call of Duty: Vanguard : Comme toujours, Activision tente de nouvelles choses avec la série. Cela ne veut pas dire que ça va changer votre vie de joueur…
Nouvelle dynamique
L’éditeur américain a pensé à nous pour tester la dimension multijoueur de Call of Duty: Vanguard. C’est avec notre plus beau treillis militaire que nous avons rejoint les rangs. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour qu’Activision fasse retentir la sonnette de l’assaut. Et nous voilà partis pour un peu plus de 2h30 de gameplay sur un panel de modes et de cartes relativement variés. Une session qui a eu le mérite de mettre en valeur les petits plus que Sledgehammer Games nous a concoctés.
Avec Vanguard, Sledgehammer Games valide plutôt les acquis des derniers opus en date.
Ces échanges musclés nous ont aussi permis de jeter un coup d’œil à la nouvelle génération de maps en approche. De très bonnes cartes pour la plupart, dont le level design fait honneur au savoir-faire de la série. Une qualité qui s’est vue renforcée cette année par un paquet d’environnements destructibles. Nous connaissions déjà les portes à ouvrir ou à défoncer, mais cette fois-ci ce sont des passages entiers qu’il est possible de dégager pour s’offrir une nouvelle voie ou de nouvelles opportunités de tir. La carte Hotel Royale est l’exemple qui nous a le plus frappés. Le centre de cette map est divisé en plusieurs pièces de petite taille. Au début, elle favorise le combat à courte et moyenne portée, mais les murs fragiles de tardent pas à s’effondrer à cause des nombreux tirs et explosifs qui volent à travers la carte. Ce n’est qu’après cela que Hotel Royale montre son vrai visage : de longs couloirs où les fusils de sniper sont rois. Avec ce côté sandbox vient forcément un aspect stratégique auquel il faut s’adapter. Il faut cependant avouer qu’à moins de jouer en équipe, le champ de bataille peut vite se transformer malgré vous. Du reste, même si c’est une bonne nouvelle pour Vanguard et une première pour la série, nous ne pouvons pas sortir le champagne pour une fonctionnalité que son concurrent le plus direct a mis au point depuis des lustres.
Vieilles connaissances
Et voilà, le tour du propriétaire est déjà fini. Nous ne vous faisons pas visiter chaque pièce parce que vous les connaissez déjà sans même les avoir vues. Call of Duty: Vanguard est fidèle à sa série en nous proposant un gameplay dépourvu de toutes surprises. Pour ce qui est des sensations, il faut se tourner vers Modern Warfare ou Cold War, qui reprenait lui aussi la prise en main de l’épisode d’Infinity Ward. Cette version preview nous a donné l’impression de jouer à l’un de ces titres avec une ambiance Seconde Guerre mondiale greffée par-dessus. Les similitudes se poursuivent jusque dans les menus où Vanguard se montre très généreux pour ce qui est de la personnalisation de notre pétoire. Nous ne pouvons pas en dire autant pour ce qui est des Séries d’Éliminations et des Améliorations de Combat, là encore très classiques.
Nos premières impressions : Bon.
Nous ne vous ferons pas l’offense de vous faire croire que le Call of Duty nouveau est arrivé. Avec Vanguard, Sledgehammer Games valide plutôt les acquis des derniers opus en date. Le statu quo est tel que les défauts et les qualités de cette mouture sont les mêmes qu’auparavant. Il y a bien de nouvelles idées originales qui agrémentent cette expérience que nous connaissons par cœur. Les développeurs ont d’ailleurs visé assez juste pour nous séduire, mais nous gardons à l’esprit que cet épisode s’annonce comme une version 2.0 de Cold War et Modern Warfare avec un skin WWII en prime.
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