PREVIEW de Conan Unconquered : barbarie et stratégie n'ont jamais aussi bien marché ensemble
Conan Unconquered : Conan, un stratège ? Il y a de quoi être sceptique. Petroglyph a su nous prouver le contraire avec ce survival RTS qui a de bons arguments pour convaincre les amateurs du genre.
A seulement quelques semaines de la sortie du jeu, c’est à une version quasi-finale que Funcom et Petroglyph nous ont invité à jouer. Au programme : survivre dans l’univers hostile et désertique de Conan le Barbare. Et si Arnold Schwarzenegger s’en sortait très bien dans les films en distribuant mandales et coups de tatanes, la tâche sera ici plus compliquée puisqu’il faudra développer sa base et la faire résister à des vagues d’adversaires toujours plus dangereuses. Bienvenue dans les survival RTS pour ceux qui ne connaissent pas.
Pour les amateurs de RTS, voilà un titre qu’il faudra surveiller de très près.
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La seule présence de Conan lui-même suffit à faire la différence. Le barbare se bat en effet aux côtés de simples troufions et le plus beau dans cette histoire c’est qu’il n’est pas le seul. Lors de cette preview, ce sont trois héros différents qu’il était possible d’incarner, chacun ayant ses statistiques et surtout un pouvoir personnel. Conan, pour sa part, peut exécuter un tourbillon capable de tuer à peu près tout ce qui ressemble à un humain. À l’instar d’un Warcraft III ou d’un Spellforce, l’intervention du héros est capitale et peut être améliorée grâce à de l’expérience (en zigouillant tout le monde donc) et avec des artefacts. Ces objets conférant un pouvoir supplémentaire sont à dénicher auprès des boss qui rôdent un peu partout sur la carte.
Les terres du cimmérien sont riches en tout point de vue, en témoigne ce mode coop largement mis en avant par les développeurs et qui a représenté le gros de notre expérience durant la preview. Inutile de détailler, l’option reste très classique pour un jeu de stratégie, mais elle a le mérite d’exister. Précisons qu’il n’est pour l’instant pas envisagé de faire des parties en coop avec plus de deux joueurs.
Pour ce qui est des défis, ils prennent l’apparence de parties toutes simples créées selon votre bon plaisir. Là où ça devient intelligent, c’est quand Petroglyph propose de créer des liens de défi. Après avoir terminé sa partie (perdu ou gagné, peu importe), un joueur peut créer un lien pour reproduire sa carte à l’identique et proposer à d’autres joueurs d’y jouer, créant ainsi une sorte de compétition pour savoir qui survivra le plus longtemps. De l’aveu de Petroglyph, c’est à peu près la seule forme de multijoueur (en dehors du mode coop) prévue au programme de Conan Unconquered. Là encore, pas besoin d’en faire des caisses. Avec tout ce que nous avons rabâché, le mot d’ordre est passé : Conan Unconquered est plus que complet.
Seules la vitesse et les animations de déplacement/attaque se sont avérées déconcertantes. Les mouvements ont dans l’ensemble l’air un peu rétro, comme si le jeu avait été développé il y a 10 ans. Ce pourrait être un parti pris si les graphismes étaient du même acabit, sauf que ce n’est pas le cas. Il ne reste plus qu’à attendre de voir si cette impression persiste dans la version finale ou si cela faisait partie des éléments qui nécessitaient encore un petit coup de polish.
Nos premières impressions : vivement !
Les zombies de They Are Billions pourraient bien être remplacés par les joutes entre sauvages de Conan Unconquered. Pour une première prise en main, le jeu semble meilleur que son concurrent dans pratiquement tous les domaines et ajoute sa petite sauce cimmérienne à base de héros, de coop et de quelques fonctionnalités propres au titre. Pour les amateurs de RTS, voilà un titre qu’il faudra surveiller de très près.