E3 2017 - PREVIEW - Starlink: Battle for Atlas - Le toys-to-life made by Ubi
Starlink: Battle for Atlas : Ubisoft a décidé, lui aussi, d'avoir ses jouets vidéoludiques. Alors, ça se présente comment ?
Ubisoft a pour habitude d’être au fait des technologies. Mais la firme française aura mis longtemps avant de prendre le pli des toys-to-life, nourrissant un genre popularisé par Skylanders (Activision), transcendé par LEGO Dimensions (Warner Bros.) et sur lequel Disney Infinity s’est cassé les dents. En ce sens, Starlink: Battle for Atlas arrive peut-être après la bataille, mais impossible n’étant pas Ubi, il y a quand même un certain savoir-faire donnant envie à minima de s’y intéresser. Nous avons donc assisté à une présentation durant l’E3 2017 afin de savoir ce qu’il avait dans le ventre. Impressions rapides afin de prendre la température.
Il reste encore du temps aux équipes d’Ubisoft pour trouver une vraie utilité à ses jouets.
Autrement, Starlink: Battle for Atlas prend la forme d’un jeu d’exploration de planètes avec des combats façon dog fight ou au sol. L’univers a l’air suffisamment travaillé pour rassembler un maximum de monde, bien servi, il faut le dire, par des cinématiques en forme de courts-métrages d’animation. D’une manière plus globale, la réalisation semble soignée et le côté territoire à découvrir rappelle un peu ce bon vieux No Man’s Sky, qui inspire beaucoup Ubisoft visiblement (Beyond Good and Evil 2). En tout cas, l’arsenal promet d’être plutôt varié, ce qui est une assez bonne nouvelle compte tenu des ennemis que nous aurons à affronter, que ce soit des vaisseaux adverses ou des extraterrestres belliqueux.
Pour conclure sur ces quelques mots à propos de Starlink: Battle for Atlas, nous retiendrons surtout que le jeu comporte quelques arguments pour accrocher les joueurs, mais qu’il ne les devra pas nécessairement à ses promesses liées à sa composante toys-to-life. Il ne suffit pas d’installer un bout de plastique disgracieux sur sa manette pour convaincre dans un domaine où un simple portail a bien plus à offrir. Il reste encore du temps aux équipes d’Ubisoft pour trouver une vraie utilité à ses jouets.