TEST de Blazblue: Central Fiction Special Edition, ça cogne dur sur Switch ?

Blazblue: Central Fiction est de retour dans une Special Edition sur Nintendo Switch. Ainsi, l'un des bébés d'Arc System Works s'invite dans les poches des hardcore gamers qui adorent s'en donner à cœur joie dans des combats explosifs. C'est avec beaucoup de curiosité que nous nous sommes plongés dans ce titre survolté. Un jeu qui nous met la patate ? La réponse sans plus attendre.

Le portage est pas mal du tout.

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Nous branchons la console en mode dock, le jeu s'affiche à l'image et certains défauts sont visibles sur notre téléviseur. Comme ? Certains arrière-plans en 3D sont baveux par moment (pas tous et heureusement), des bouillis de pixels sont visibles de temps à autre, c'est vraiment dérangeant à la rétine. Les personnages, eux, sont faits en 2D et sont légèrement aliasés. Point vraiment agréable, leurs animations sont excellentes, il n'y a rien à dire concernant ce point. En mode Portable, eh bien, tous les défauts cités précédemment disparaissent pour laisser place à un jeu visuellement plaisant ; merci la petitesse de l’écran. Chose extrêmement importante, la fluidité est au rendez-vous, que ce soit d'un côté et de l'autre, fiou !

La prise en main, c'est... Voilà, voilà. Nous savons, nous nous répétons, mais jouer à un jeu de combat en 2D sur Switch, c'est comme essayer de tartiner du Nutella sur du pain avec une cuillère, c'est faisable, mais c'est un brin la galère. Il n'y a pas de véritable croix directionnelle, pour éviter les ampoules et les douleurs à cause des petites touches, nous conseillons donc d'y jouer avec un Joy-Con qui en possède un (comme les dérivés HORI), ou d'user de la Pro Controller tout simplement. Une fois que vous avez trouvé votre Graal pour un confort optimal, vous vous devez de choisir un combattant, et il y a vraiment de quoi se faire plaisir ; chaque protagoniste a un gameplay unique, il est facile de trouver son bonheur rapidement. La bande-son, dans tout cela, n'est pas mauvaise. Elle est en adéquation avec l'univers des personnages, c'est assez entraînant, ça pulse nos parties dans l'ensemble.

Les modes sont nombreux, Arcade, Versus, Score Attack, et nous en passons. Le coin Story est toujours aussi mollasson, ça parle énormément... De plus, le texte est uniquement en anglais ou en japonais, nous n'aurions pas été contre une petite traduction dans la langue de Molière. Heureusement, les doublages sont en japonais pour satisfaire nos esgourdes. Nous nous sommes précipités sur la Toile pour en découdre avec divers participants survoltés, sauf que... il n'y a personne. Les serveurs sont déserts et c'est bien dommage.

BlazBlue: Central Fiction Special Edition, amusant ? Il conserve ses qualités et ses défauts, mais globalement, le portage est pas mal du tout ; surtout que nous pouvons mettre la main sur divers personnages inédits. C'est fluide, speed, dynamique, éclectique, et nous pouvons nous le trimballer partout. De plus, tous les DLC sont inclus, que demander de plus ?

Martial DUCHEMIN (kabuto_rider) Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon, adore les balades à Akiba, les soubrettes dans les rues, les salles d'arcade, le rétrogaming et Street Fighter. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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