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Ghost Recon Breakpoint 2019 05 09 19 015

TEST de Ghost Recon Breakpoint : un point de rupture vite atteint

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Ghost Recon Breakpoint : La nouvelle aventure de Nomad en terres ennemies ne nous a pas convaincus, malheureusement...

Adieu la Bolivie, bonjour Auroa

En 2017, Ubisoft redonnait un second souffle à sa série Ghost Recon, avec un épisode dénommé Wildlands nous emmenant en Bolivie pour affronter le Cartel local. Un jeu en demie-teinte, avec de bonnes idées, mais une finition qui laissait à désirer. Revoilà la fine équipe de Nomad dans Ghost Recon Breakpoint, un jeu qui loupe complètement le coche.

Nous sommes bien loin de la Bolivie avec ses quartiers vivants.

Ghost Recon Breakpoint

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Le nouveau jeu d'Ubisoft nous transporte cette fois sur l'archipel d'Auroa, où le visionnaire Jace Skell développe à l'écart du monde des drones censés aider les populations du globe entier. Mais un paquebot se fait attaquer au large, Nomad et ses Ghosts sont envoyés sur place pour enquêter. Après une violente attaque, la plupart des collègues de Nomad sont portés disparus et ce dernier découvre avec stupeur la présence sur Auroa de Cole D. Walker, un ancien Ghost qui dirige désormais les Wolves et qui a pris le contrôle de l'archipel, ainsi que des drones de Skell Industries. Voilà donc Nomad bloqué sur le front ennemi, sans soutien extérieur et devant survivre comme il peut.

Ubisoft a voulu ici proposer un vrai scénario pour Ghost Recon Breakpoint, et il faut avouer que le pitch du jeu, très ancré dans notre réalité, laissait présager du très bon, avec notamment la présence de l'acteur Jon Bernthal, qui campe ici un Walker aussi terrifiant qu'humain, malgré un doublage français un peu raté. Au travers de cinématiques, le joueur découvre les liens qui unissent Nomad et Cole, mais le scénario en lui-même n'arrive jamais à réellement décoller, ne proposant que des séquences sympathiques, mais jamais marquantes. Il faut dire que le manque de caractérisation des autres personnages n'aide pas à s'immerger dans cette aventure, d'autant que le doublage est très inégal (et buggué, avec la présence de didascalies dans les sons, mais nous y reviendrons). Graphiquement, c'est correct, la motion capture avec Jon Bernthal a fait un grand bien au personnage, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Outre les bugs d'affichage, l'environnement est assez joli, il n'y a pas grand-chose à redire, même si rien ne décroche la rétine.

Ghost Recon Breakpoint 01 10 2019 screenshot (9)Auroa donc, est un archipel fictif plutôt grand, et Ubisoft s'est lâché en y plaçant divers biomes pour varier les plaisirs, que ce soit des marais, des jungles, des montagnes enneigées, le paysage est vraiment agréable à l'œil, mais cela ne fait pas tout. La carte est bourrée de petits points d'intérêts, mais au final, elle reste terriblement vide de vie, avec la présence de bâtiments résidentiels ou industriels placés un peu n'importe comment, de petites patrouilles de soldats dont la logique de la présence laisse à désirer et quelques animaux pour faire semblant. Nous sommes bien loin de la Bolivie avec ses quartiers vivants, car ici, les habitants d'Auroa (des autochtones ou des employés de Skell Industries) ne se baladent pas sur l'île, préférant rester dans leurs maisons, à ne pas bouger. Malgré tout, la carte est très grande, mais la topographie est très accidentée, obligeant le joueur à utiliser la plupart du temps un hélicoptère pour se déplacer.

Tant mieux, il faut l'avouer, car la conduite en véhicules terrestres est encore une fois ratée, avec des contrôles rigides, notamment concernant les deux roues. À pied, ce n'est même pas la peine d'essayer, les distances sont énormes, mais surtout, le joueur se retrouve vite devant une falaise impossible à traverser, sans compter sur le nouveau système de déplacement, plus réaliste selon les développeurs, mais vraiment pas plaisant à expérimenter. Pour faire simple, Nomad s'adapte au dénivelé du terrain, il peut donc gravir certaines surfaces un peu pentues, mais c'est très aléatoire. Une pente visiblement trop ardue se franchit, mais pas une autre plus douce. De même pour la descente, le personnage peut glisser sur les fesses, ce qui consomme de l'endurance, et de la vie si la stamina est épuisée. Assez amusant au premier abord (c'est quand même assez réaliste), cette fonctionnalité casse vite les pieds tant Nomad glisse comme un savon sur n'importe quelle surface un peu penchée, il en est de même pour le système de couverture adaptative, très perfectible... D'où la quasi-obligation d'utiliser un hélicoptère pour les déplacements.

Un gameplay faussement réaliste

Dans son gameplay pur, Ghost Recon Breakpoint ne change pas la recette, ce qui est quand même un peu dommage, même s'il y a une nouveauté (tirée d'autres jeux d'Ubisoft), l'exploration.

C'est extrêmement répétitif, les missions se ressemblent toutes.

Ghost Recon Breakpoint 01 10 2019 screenshot (6)Après le début d'une mission, le joueur ne sait pas exactement où il doit aller, il faut se référer aux indices (région de la carte, éléments visuels majeurs, etc.) afin de localiser l'objectif. C'est un changement bienvenu dans la franchise, cela rajoute un peu de réalisme et d'immersion (dans le bon sens cette fois), même si les joueurs les moins patients peuvent aller dans les options pour retrouver un système d'exploration plus traditionnel, avec des marqueurs sur la carte. Une fois cela fait, c'est du Ghost Recon à l'ancienne : le joueur arrive sur zone, repère les lieux avec son drone, marque les ennemis, infiltre le lieu pour atteindre l'objectif (un PC à pirater, des données à récupérer, un PNJ à rencontrer) et repart comme si de rien n'était. Ou il fonce dans le tas, car oui, c'est possible, l'IA est de toute façon assez idiote et les ennemis peuvent venir à la chaîne se faire descendre, à condition d'avoir une bonne couverture (comme Mr. Lee), les adversaires font en effet pas mal de dégâts, même en mode Normal. Oui, c'est extrêmement répétitif, les missions se ressemblent toutes, les rares fois où il ne faut pas simplement interagir avec un objet ou un PNJ, c'est pour escorter une IA pas vraiment intelligente, mais très artificielle. Il est par exemple possible d'avancer à quelques dizaines de mètres d'un ennemi à découvert sans que celui-ci nous voie, mais de se faire repérer par un hélicoptère alors que Nomad est allongé dans les hautes herbes. Ubisoft a rajouté la possibilité de se camoufler plus efficacement sur certaines surfaces naturelles, afin de pallier ce problème, plutôt que d'améliorer son IA...

Toujours pour éviter de mettre en avant l'intelligence artificielle des Ghosts accompagnant Nomad en solo, celui-ci se retrouve complètement seul pendant toute l'aventure. Un choix extrêmement étrange, le travail d'équipe est l'essence même de la franchise, mais il faut ici se passer de tirs synchronisés avec l'IA, seuls des drones consommables sont là pour éliminer plusieurs cibles en même temps. La nécessité de profiter de Ghost Recon Breakpoint est indéniable, Ubisoft ne s'en cache pas et propose d'ailleurs une nouveauté, la spécialisation parmi quatre classes différentes. Rien de bien novateur, nous retrouvons le Médecin, l'Assaut, la Panthère et le Sniper, chacun ayant des atouts et accessoires propres, renforçant l'esprit d'équipe pour jouer en coopération.

Ghost Recon Breakpoint (26)L'Assaut peut ainsi encaisser davantage de dégâts, la Panthère est plus difficilement repérable par les ennemis et le Sniper est plus à l'aise pour tirer à longue distance, ce qui donne un petit côté roleplay à certaines situations de jeu. Cela est renforcé par un arbre de compétences riche, avec des atouts passifs et d'autres actifs, à bien choisir en fonction de son style de jeu et sa spécialisation. Tout cela peut se faire via un menu ou le bivouac, sorte de point de sauvegarde et de téléportation où les Ghosts se réunissent autour d'un feu de camp pour crafter des consommables, préparer des buffs (endurance, santé, précision, etc.), commander un véhicule et acheter de l'équipement. Le calme avant la tempête, l'idée est intéressante, cela colle à la volonté de pousser le réalisme, mais rapidement, c'est barbant de devoir se coltiner ces mêmes animations et chargements avant de partir au combat. Petit changement concernant la barre de vie elle aussi, elle peut rester bloquée par des blessures, Nomad doit alors se mettre à couvert pour la bander, ce qui demande du temps. En plein gunfight, il faut donc choisir entre boiter ou se soigner, ce qui n'est jamais simple. Un aspect réaliste intelligent et plutôt bien fait, même s'il reste anecdotique, car sans grosse blessure, la barre de santé remonte toute seule.

Et il y a une autre nouveauté dans Ghost Recon Breakpoint, s'inspirant notamment de The Division (et donc de Destiny), le loot à niveau. Contrairement à Wildlands, les armes trouvées sur Auroa ont un niveau, qui grimpe jusqu'à 150 et qui donne un niveau global au joueur. Jusqu'à la toute dernière partie du jeu, nous n'avions pas réellement saisi le principe, car après tout, les ennemis peuvent être éliminés d'un tir dans la tête, et à moins de se frotter de près à des drones armés, il fallait y aller pour trouver la mort de manière justifiée (les chutes en hélicoptère ne comptent pas). Mais la fin de l'aventure demande d'être au niveau 150, pour cause, les ennemis sont ici de gros sacs à PV et réduisent la barre de vie des joueurs (de niveau 60 environ) en quelques tirs seulement. Oui, il nous a fallu effectuer de nombreuses missions secondaires, ce qui n'est jamais agréable, pour gagner de l'expérience, trouver de l'équipement plus « puissant », atteindre le niveau 100 et débloquer la quasi-totalité des compétences pour enfin pouvoir réussir à nettoyer cette ultime zone du jeu. Une fausse bonne idée, l'idéal étant de laisser le joueur libre de sa propre progression, même si le fait de bloquer le raid aux Ghosts de niveau 150 peut être justifié, car après tout, c'est le but du end game : avoir du contenu même après la fin de la campagne.

Une pelletée de bugs

Alors à moins d'être pressé, les joueurs sont quand même grandement invités à s'adonner à quelques activités secondaires entre deux quêtes principales, et il y a de quoi faire.

Ghost Recon Wildlands était bourré de bugs à son lancement, et Breakpoint arrive à faire de même, voire pire !

Ghost Recon Breakpoint 01 10 2019 screenshot (3)Outre les missions secondaires se focalisant sur des PNJ d'Auroa, nous retrouvons un tas de loot à trouver sur la carte (à condition de les avoir repérés avec des indices avant), des missions de factions (les employés renégats de Skell Industries et les locaux autonomes qui étaient là avant), la recherche de plans pour acheter ses propres armes dans la boutique, un gros raid et le mode PvP Ghost War. Avant de parler de ce point, il convient de préciser que la plupart de ces missions secondaires demandent de passer par Erewhon, une grotte créée par les Autonomes qui sert de hub principal à Ghost Recon Breakpoint. À la manière d'un Destiny, The Division ou de l'Anomalie spatiale de No Man's Sky, de nombreux joueurs connectés se retrouvent ici. Une fausse bonne idée, cela casse totalement l'immersion (Nomad est censé être seul derrière les lignes ennemies, ou accompagné de trois Ghosts au maximum en coopération) et un simple menu aurait été bienvenu pour rejoindre ses amis in-game, plutôt que de devoir s'aventurer dans cette grotte. Au moins, elle est plutôt jolie.

Mais passons au mode Ghost War, qui vaut quand même le détour, même s'il n'a clairement rien d'original. Il s'agit là d'un mode PvP où deux équipes de quatre joueurs s'affrontent dans des matchs en Élimination ou Sabotage. Du MME classique ou du plantage/désamorçage de bombe à la Counter-Strike, cela ne révolutionne pas le genre en ligne, mais le gameplay de Ghost Recon Breakpoint est bien présent, chaque partie demande donc un peu de finesse et beaucoup de coopération. Les cartes sont peu nombreuses, mais variées (un port, une zone industrielle sous la neige, une zone résidentielle en forêt), bénéficient d'un rendu de jour ou de nuit suivant les parties, et leur taille est suffisamment grande pour permettre des affrontements variés, rapprochés ou éloignés. Pas question ici de foncer dans le tas, une rafale bien placée peut mettre un Ghost à terre, il faut, comme en solo, essayer de repérer la zone (le drone est un objet à trouver, et la vision thermique est désactivée) et œuvrer en équipe pour abattre les adversaires et mener à bien l'objectif de mission. Si le jeu propose une progression partagée entre les modes de jeu, le joueur retrouvant son Ghost et tout son équipement, celui-ci est normalisé pour être au même niveau que tous les autres joueurs, nous n'avons heureusement pas vu de différences entre les joueurs et les équipes lors de nos parties. Vraiment, l'intérêt du loot à niveau laisse à désirer...

Ghost Recon Breakpoint 01 10 2019 screenshot (11)Car oui, Ghost Recon Breakpoint propose des microtransactions, qui ne sont finalement pas très méchantes. Le joueur débloque au cours de la campagne et des missions sur Auroa des crédits Skell, la monnaie principale permettant d'acheter des armes, des accessoires, de l'équipement, des consommables et des objets cosmétiques. Le joueur trouvant régulièrement du loot plus puissant, il est possible de vêtir Nomad d'un équipement purement cosmétique, n'influant pas sur les statistiques, mais uniquement sur le style. De quoi avoir les bonus d'une armure complètement blindée tout en ressemblant à un vacancier. L'autre monnaie, ce sont les Ghosts Coins, à acheter avec de vrais euros et débloquant directement des armes, accessoires ou équipements. Des accélérateurs qui sont juste là pour ceux ne voulant pas passer des heures à récupérer du loot sur Auroa, c'est un peu idiot, car c'est clairement là le principal intérêt de Ghost Recon Breakpoint... Ça, et la recherche de bugs.

Parce que oui, Ghost Recon Wildlands était bourré de bugs à son lancement (et toujours un peu aujourd'hui), et Breakpoint arrive à faire de même, voire pire ! Nous avons testé le jeu sur un PC (la configuration est disponible plus bas), et fait face à quelques ralentissements lors des voyages en hélicoptères, de gros freezes et même des crashs. Ça, et d'autres soucis un peu plus gênants comme des ennemis qui apparaissent sans prévenir sur la carte (souvent après être arrivé sur zone rapidement, en hélicoptère), des tirs qui partent partout sauf là où il faut, une physique des voitures complètement folles, une IA des ennemis ou des PNJ à escorter qui fait n'importe quoi, et même une voix robotique qui crie « respire » entre deux phrases par moment... Si le but était d'alimenter les best of sur YouTube, c'est réussi. Pour le plaisir de jeu, il faudra repasser.

Ghost Recon Breakpoint 2019 05 09 19 015

Vous l'aurez compris, Ghost Recon Breakpoint nous a déçus. La volonté de pousser le réalisme résulte d'un gameplay souvent frustrant, et le loot à niveau à la The Division ou Destiny ne va pas du tout dans ce sens. Le nouveau titre d'Ubisoft est particulièrement crispant en solo, et en coopération, ce n'est guère mieux. Pourtant, il y a de bonnes choses, comme un aspect militaire crédible, dans les mouvements ou les armes et équipements, ainsi qu'un mode Ghost War très prenant, quoiqu'un peu limité pour l'instant. En multijoueur, si vous arrivez à outrepasser les nombreux bugs, l'expérience peut s'avérer assez plaisante, mais un titre comme Ghost Recon Breakpoint avec de telles ambitions aurait mérité bien mieux comme traitement.

Note : test réalisé sur un PC Gamer Cybertek Level 9 équipé d'une RTX 2080 Ti, d'un i9-9900K et de 32 Go de RAM.


redacteur vignette clint008 Amaury M. (Clint008)
Rédacteur PC - Testeur
Explorateur de musique plus ou moins bruyante, collectionneur de casquettes et vénérateur de Blade Runner. J'aime les zombies et Cthulhu.
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Les plus
  • Jon Bernthal est très classe en VO...
  • Auroa, un archipel grand et varié...
  • Un tas de contenu
  • Le réalisme des armes et de l'équipement
  • Le mode Ghost War vraiment fun
Les moins
  • ... mais beaucoup moins en VF
  • ... mais très vide
  • Un tas de bugs
  • Un gameplay très redondant
  • La physique des véhicules terrestres
  • L'histoire pas bien passionnante
Notation
Graphisme
14
20
Bande son
14
20
Jouabilité
11
20
Durée de vie
17
20
Scénario
9
20
Verdict
13
20

Commenter 4 commentaires

Avatar de l’utilisateur
jbdu67
"Une fausse bonne idée, cela casse totalement l'immersion (Nomad est censé être seul derrière les lignes ennemies, ou accompagné de trois Ghosts au maximum en coopération) et un simple menu aurait été bienvenu pour rejoindre ses amis in-game, plutôt que de devoir s'aventurer dans cette grotte. Au moins, elle est plutôt jolie."

Heu pour rejoindre ou inviter des amis à jouer avec nous, il faut pas aller dans la Grotte, les bivouacs suffisent. Ou j'ai pas compris votre phrase...
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DplanetHD
J’ai passé quelques heures sur le jeu hier (pc) et je l’ai trouvé assez plaisant.

Certes les motos sont vraiment rigides, peu agréables à conduire…

55 fps en 4K Ultime (sans motion blur ni synchro verticale) sur i9 9900k 2080 ti au test de perf interne du jeu…
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Avatar de l’utilisateur
Fengsho
jbdu67 Wrote:"Une fausse bonne idée, cela casse totalement l'immersion (Nomad est censé être seul derrière les lignes ennemies, ou accompagné de trois Ghosts au maximum en coopération) et un simple menu aurait été bienvenu pour rejoindre ses amis in-game, plutôt que de devoir s'aventurer dans cette grotte. Au moins, elle est plutôt jolie."

Heu pour rejoindre ou inviter des amis à jouer avec nous, il faut pas aller dans la Grotte, les bivouacs suffisent. Ou j'ai pas compris votre phrase...


Heu… a vrais dire pour invité un amis ta pas besoin d'allez dans le camp ou dans les bivouacs on peux invité ces amis n'importe quand, XD, d'ailleur quand j'y est jouer mon frère ma dit que pouvais l'invité des le début du jeu, c'est ce que j'ai vu lol. il suffit juste d'ouvrir le menu et d'allez dans l'onglet amis, en gros le 2ème onglet, lol, :). Mais en ce qui concerne y rejoindre je pense que c'est là ou un bivack ou le camp est utile. :). (pas essayer perso pour rejoindre un amis que l'invité) :).
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Fender-SW
Bravo pour cet article critique ! Ca fait du bien !

C'est assez immersif et la coop se révèle une fois de plus très sympa. Les ambiances des différents environnements me semblent plutôt bien réussies et j'apprécie le mode "cosmétique" totalement libre.

En revanche c'est juste trop pénible ce système de gestion de l'équipement à la Division qui vient définitivement casser toute immersion. C'est une pure aberration... J'ai pu lire qu'ils voulaient inciter les joueurs à adapter leurs choix en fonction des situations, mais ce n'est absolument pas ce à quoi cela nous conduit.

Et comment peut-on accepter de sortir en 2019 un jeu aussi navrant en ce qui concerne l'usage des véhicules ? Les sons des motos évoquent davantage la flatulence incontrôlée d'un grabataire ayant des douleurs intestinales, et les sensations de conduite ou de pilotage sont tout simplement pathétiques. Pour ma part, je me suis résolu à la rando en solo, ou je laisse la manche à balai au coéquipier en coop, tellement c'est navrant. Mais alors, on en parle du pilote qui se trouve en lévitation à 3m en avant du cockpit ? Ca n'a pas pu leur échapper tout de même ?

Pour ma part je trouve le doublage VF de Jon Bernthal pas si terrible. Il y a un jeu d'acteur alors qu'on ne peut pas en dire autant des autres personnages. Sur la VF, ca frise parfois l'amateurisme... avec des tonalités qui m'ont rappelées celles des récitations à l'école primaire. Enfin, je ris de bon coeur lorsque mon personnage masculin se met à prendre, l'espace d'une tirade, une voix féminine avant de retrouver toute sa virilité.

Bref, je regrette que ça manque cruellement d'exigence chez ubisoft... :(
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