TEST - Star Wars Battlefront : bouquet final avec l'extension Rogue One: Scarif ?

Electronic Arts et DICE ont libéré la grosse et dernière extension de Star Wars Battlefront, Rogue One: Scarif, se basant principalement sur le film Rogue One: A Star Wars Story. Le DLC « Étoile de la Mort » avait su nous divertir comme il se doit et nous en mettre plein les yeux. Cette nouvelle aventure est-elle de la même veine que la précédente ? La réponse sans plus attendre.

Visuellement parlant, c'est spectaculaire. Les affrontements se passent dans l'espace ; avec des débris par-ci, par-là pour gêner le  pilote et une planète bleue éclatante pour délecter les mirettes ; et sur Scarif, avec une végétation dense et immense, et des plages à faire rêver. Pour ne pas changer, les jeux d'ombre et de lumière sont maîtrisés, et les environnements sont en perpétuel mouvement (donnant un aspect vivant à l'image). Pour le coup, oui, le joueur a l'impression de plonger littéralement dans Rogue One: A Star Wars Story. En un mot et en allant droit à l'essentiel : impressionnant !

La nouvelle mission amuse quelques heures avant de se faire oublier.

Le nouveau mode Infiltration est proche de la précédente mission Poste de Combat. Trois phases se doivent être achevées, dont une commençant et se passant au-dessus de la planète Scarif. L'objectif, en tant que Rebelle, est donc d'escorter un U-Wing vers un portail-bouclier, ensuite de faire exploser un cargo, puis de terminer en volant des données impériales importantes. Les Impériaux, eux, ont pour but de contrecarrer tout cela. Le terrain de jeu est trop petit, les voies ne sont pas nombreuses, les participants se croisent et se rentrent dans le tas trop rapidement. Les morts s’enchaînent, le joueur se lance alors dans des allers-retours assez ennuyeux... Chose qui manque grandement, les véhicules aériens. Il est néanmoins possible de monter à bord d'un U-Wing qui tourne autour du champ de bataille, où il est possible de prendre la place d'un tireur. Amusant ? Moyennement... Il n'y pas de gros zoom permettant de bien cibler un opposant afin de le décimer. Alors quoi ? Le soldat se met à mitrailler dans tous les sens pour essayer de toucher quelqu'un.

Concernant les héros, nous avons Jyn Erso qui tire lentement, mais qui impose des coups dévastateurs, et qui a la faculté de modifier le canon de son blaster pour qu'il se transforme en fusil. Une fois l'extension ajoutée, les dégâts sont assez quelconques dans l'ensemble. Autres objets en sa possession, une grenade sonique survitaminée permettant de blesser et d'aveugler en même temps, et une matraque survoltée, où il suffit d'un seul coup pour mettre à terre un ennemi. Orson Krennic, lui, est un peu plus vif que la jeune demoiselle. Il dispose d'une arme à 6 coups déjantée et ultra rapide ne laissant aucun répit aux opposants. En outre, il peut utiliser des munitions uniques infligeant de lourds dégâts, faire appel à un droïde déployant un bouclier et scannant les lieux pour détecter les vilains garnements cachés, et peut régénérer et augmenter les compétences de ses camarades. D'un côté, nous avons du banal, de l'autre, un personnage plus orienté vers la camaraderie et le soutien des troupes.

Que dire de ce Rogue One: Scarif finalement ? Bien que le cadre soit sublime, l'envie de se rendre dans d'autres mondes se fait ressentir au bout d'un certain temps. La nouvelle mission amuse quelques heures avant de se faire oublier. Et pour cause, elle se fait complètement effacer par l'évènement précédent, Poste de Combat, qui fait battre le cœur à 1 000 pulsions par minute tellement les affrontements sont sensationnels. Les nouveaux protagonistes sont anodins, les vaisseaux ne sont pas présents sur Scarif, bref, DICE mise tout sur la partie visuelle pour attirer et émoustiller, cela ne va pas plus loin que cela, dommage...

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