TGS 2016 - PREVIEW - Resident Evil 7: Biohazard - Nous avons plongé dans l'horreur avec le PlayStation VR, mais...

Resident Evil 7: Biohazard est la prochaine production horrifique de Capcom, qui aura droit à une petite option permettant de s'amuser en réalité virtuelle sur PlayStation 4. Durant la gamescom 2016, nous avions mis la main sur une nouvelle version d'essai qui a su nous appâter. C'est dans les allées du Tokyo Game Show 2016 que nous avons pu vivre cette petite aventure via le fameux casque de réalité virtuelle de Sony Interactive Entertainment, le PlayStation VR.

Nous avons littéralement plongé dans une ambiance sinistre et oppressante.

Nous n'allons pas revenir sur ces quelques minutes, mais nous attarder uniquement sur cette expérience. Alors, immersion plaisante en vue ? Eh bien, oui et non. Pour commencer, bien que les graphismes ne soient pas folichons au travers de ce futur accessoire, nous avons littéralement plongé dans une ambiance sinistre et oppressante. De plus, le son joue beaucoup pour faire trembloter. En d'autres termes, la peur, la vraie, est présente. Ici, le seul moyen pour reprendre son souffle et faire une pause, c'est de fermer les yeux. Un mur se brise, le joueur entre dans la peau d'un personnage fictif et devient acteur. Seulement voilà, les problèmes sont nombreux et nous font revenir à la réalité.

Le joystick gauche de la DualShock 4 permet de se déplacer. Dès les premières secondes, le cerveau a du mal à comprendre ce qui se passe puisque notre corps reste immobile, tandis que les yeux voient un mouvement dans un espace à 360 degrés. Les changements d'angle de caméra, eux, se font par à-coup avec le joystick droit. Résultat des courses ? Un certain malaise s'installe. Alors quoi ? Il faut un temps d'adaptation, mais si au bout de quelques minutes l'envie de restituer son déjeuner se fait ressentir, il vaut mieux arrêter.

La caméra est le gros problème de ce Resident Evil 7: Biohazard en réalité virtuelle... Les développeurs se doivent de proposer une certaine légèreté dans les déplacements manuels pour éviter de faire perdre la tête. L'objectif ? Apporter une certaine symétrie, une adéquation, entre les mouvements réels (via le casque) et virtuels (via la manette). Si Capcom arrive à accorder sa guitare, l’expérience sera tordante et surtout flippante comme il se doit.