LTP-KORP Wrote:Le solo de Black Ops est une tannée. C'est bien de vouloir faire comme IW mais n'est pas IW qui veut. Entre les scripts qui se lancent pas correctement (remember la colline au Vietnam où les ennemis spawnent à l'infini), des bugs de collisions d'un autre âge et j'en passe... ça fait beaucoup pour un jeu AAA vendu 70€. Et je ne parle même pas du multi où le server browser est une vraie plaie et le net code buggé à mort.
Et si on parlait artistique un peu? Parce que jusque là, Treyarch ne faisait que recopier les bonnes trouvailles d'Infinty Ward, et pourtant on voit bien qu'ils ont fait des efforts considérables pour relever le niveau, et ils y sont parvenus haut la main.
C'est bien la première fois dans un COD que l'histoire est racontée de cette manière, et qui plus est, intéressante (sans non plus casser des briques, mais pour moi c'est bien le meilleur scénar de la série).
La mise en scène est dantesque. Elle l'a toujours été dans les COD, mais ici Treyarch s'est vraiment amusé à en mettre plein la vue à chaque instant, soupoudré d'une BO aux petits oignons. Bref toujours plus impressionnant, mais encore une fois, assez surprenant de la part de Treyarch qui restait toujours dans les plates bandes d'IW, sans prendre trop de risque.
Treyarch a également rajouter de très bonnes choses au multi, et à créer, entre autres, une toute nouvelle expérience compétitive grâce aux nerveux matchs à paris. Sans parler du level design des maps toujours aussi excellent.
Alors oui pour certains, la technique prends le pas sur l'artistique et sur les émotions ressenties, moi c'est l'inverse, et comme beaucoup apparemment si j'en crois le nombre célesto cosmique de personnes connectées sur le multi.
Le fond du problème est que ce ne sont plus les créatifs et les devs qui font la loi dans le JV (et dans le cinéma et dans la musique mais je me répète - voir un de mes posts précédents): se sont les marketeux. Tant que les gars du marketing dirigeront ces industries, elles produiront de la merde à la chaîne.
Je dirais plutôt les actionnaires et les patrons qui considèrent le jeu vidéo comme un simple produit de consommation. Ce sont eux qui dirigent les marketeux et le développement des jeux.