J'ai arrêté de lire au bout de la deuxième page.
Pour ma part, qu'un éditeur souhaite que le marché de l'occasion s'arrête, ça tombe sous le sens, mais, en même temps, ridicule.
M. X achète un jeu neuf, le finis, le revend, avec sa vente, il paie partiellement l'achat de son prochain jeu, etc, etc, etc...
M. X n'achèterait très certainement pas autant de jeu s'il n'avait pas la possibilité d'acheter de la seconde main.
Les éditeurs pensent qu'ils vendraient plus si l'occasion n'existait pas. C'est juste, mais un jeu vendu 1mio de fois ne se retrouverais pas vendu 2x plus. Peut-être à peine 10% de plus, car le budget de M. X n'a pas bougé et au lieu de s'acheter 10 jeux par an, il en achetera plus que 3 ou 4.
Maintenant, il y a deux marchés de l'occasion. Le privé et le professionnel.
M. X vend son jeu à M. Y, il y a avec la vente une cessassion de l'utilisation du produit. C'est tjr le même produit, la même galette que je sache. M. X, sauf édition collector hyper rare, ne fera aucun bénef. Il a acheté un jeu neuf à 50€, l'utilise, le revend 30 ou 40€ si tout va bien et cesse de l'utiliser.
D'un autre côté, M. Y, en achetant d'occasion, renonce à un beau jeu tout neuf, avec une boîte, une galette, une jaquette tout beau tout neuf rutilante comme on aime les choses neuves.
Par contre, je suis totalement contre les "pros" de l'occase (Fnac, Micromania, Amazon, etc, etc, etc...) et je trouve le système de l'occase totalement sorti de son contexte et tordu de manière à se faire du fric facile.
Acheter un jeu une misère à un joueur, pour le reconditionner (au meilleur des cas) et le revendre 10 ou 20% (à peine) que du neuf, c'est nul. En plus, là c'est carrément se faire du fric sur le dos des éditeurs, car ils ne versent aucune royalties ou commission. Donc oui, à ce niveau, je suis contre l'occasion "professionnelle" surtout que pour une galette, on va pas me dire qu'il y a des frais "d'entretien" des produits rachetés.
J'achète des jeux d'occase sur le net, mais jamais dans un magasin. Je préfère savoir mon argent dans la poche d'un joueur qui pourra s'offrir un nouveau jeu, que dans la caisse d'un magasin qui abuse du système de l'occasion.