Alors déjà bon j'aimerais faire un petit point sur la notion de virtuel, devenu rapidement banalisé mais qui ne signifie aucunement l'inverse ou l'opposé de la réalité.
Lisez Deleuze...
Le virtuel est partie intégrante au réel. Un abus de langage nous a conduit à rapprocher la VR, Virtual Reality, à une traduction lamentable et simpliste de Réalité Virtuelle.
Ne pas confondre le virtuel et le numérique.
Le virtuel s'associe beaucoup plus au potentiel et au fantasme. Un jeu vidéo n'a rien de virtuel, c'est un processus artificiel qui se déroule devant nos yeux, sur un objet physique avec lequel nous produisons des effets visuels, tactiles, spatiaux, sonores, grâce à certaines possibilités d'interaction mises à disposition. Il y a cependant un fragment de virtuel, dans la potentielle participativité du joueur, mais pas dans sa participation. Le virtuel disparaitrait dès lors que le fantasme est acté.
Maintenant déclarer que le jeu pousse à un acte de violence plus que certaines oeuvres littéraires ou cinématographiques, en écartant totalement le caractère social et anthropologique de l'individu, c'est du grand n'importe quoi. C'est un peu s'acharner à débattre sur la culpabilité des astres.
Le plus numérique dans tout ça c'est le débat, son côté binaire n'analysant jamais ses propres paradoxes.
Ennuyeux.
Lisez Deleuze...
Le virtuel est partie intégrante au réel. Un abus de langage nous a conduit à rapprocher la VR, Virtual Reality, à une traduction lamentable et simpliste de Réalité Virtuelle.
Ne pas confondre le virtuel et le numérique.
Le virtuel s'associe beaucoup plus au potentiel et au fantasme. Un jeu vidéo n'a rien de virtuel, c'est un processus artificiel qui se déroule devant nos yeux, sur un objet physique avec lequel nous produisons des effets visuels, tactiles, spatiaux, sonores, grâce à certaines possibilités d'interaction mises à disposition. Il y a cependant un fragment de virtuel, dans la potentielle participativité du joueur, mais pas dans sa participation. Le virtuel disparaitrait dès lors que le fantasme est acté.
Maintenant déclarer que le jeu pousse à un acte de violence plus que certaines oeuvres littéraires ou cinématographiques, en écartant totalement le caractère social et anthropologique de l'individu, c'est du grand n'importe quoi. C'est un peu s'acharner à débattre sur la culpabilité des astres.
Le plus numérique dans tout ça c'est le débat, son côté binaire n'analysant jamais ses propres paradoxes.
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umxprime Gamer du Dimanche
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