Re: « Drogue, alcool et jeux vidéo », Valérie Pécresse met t
Y'a t'il vraiment besoin de palabrer ?
Usual shit, laissez la parler, pour ce qu'elle représente de toute façon...
Tu n'as pas tort, il ne faut pas se voiler la face sur le fait que des cas de pratiques abusives existent.
Mais le soucis étant que les politiques du genre de celle-ci veulent te faire croire qu'ils sont la majorité des cas en fait...
Mais si j'avais une chose a redire sur ton commentaire, ça serait de rebondir sur ton "tu revois ta définition de l'addiction", je te dirais de la revoir toi même, car il y a une chose sur laquelle insiste les gens qui s'occupent véritablement de la question du jeu vidéo dans des cas extrêmes et tout, comme par exemple la psychologue Vanessa Lalo, c'est le fait que le terme addiction est inapproprié :
En effet, par définition justement, il ne peut y avoir addiction qu'a une substance !
Usual shit, laissez la parler, pour ce qu'elle représente de toute façon...
fgarbez Wrote:
Il faut aussi arrêter de tout interpréter n'importe comment. Elle n'a pas dit que toutes les personnes qui buvaient un verre de temps à autre étaient alcoolique. On sait bien que sur le total des gens qui consomment de l'alcool, seul un faible pourcentage le sont. Le risque d'addiction à l'alcool existe, et que les personnes sachent qu'ils ne sont pas accroc ou non, ils trouvent normal que ce soit interdit dans les écoles même avec modération. Une petite bière pendant le repas pour un majeur ne serait pas nuisible mais c'est pourtant interdit et personne n'y trouve à redire.
De la même manière elle n'a pas dit que le jeu vidéo aller pousser les gens à sortir tuer des gens ni que les JDR faisaient des psychopathes. Elle n'a même pas parlé des JDR d'ailleurs. Ou alors, il faut que tu revois ta définition de l'addiction. L'influence du jeu vidéo sur la concentration et le travail scolaire n'est pas encore bien établi et il est un peu trop tôt pour à mon avis penser à une interdiction totale de cette pratique dans certains lieux comme les écoles. Mais il est vrai également que certains ne savent pas s'arrêter et passent plus de temps à découper des légumes virtuels ou envoyer des oiseaux sur des murs à coup de catapulte qu'à écouter leur professeur avec leur téléphone sous la table. Pour avoir cotoyé ce genre de personne, je peux dire que le raisonnement qui veut que ce n'est pas si grave étant donné que ça n'a d'impact que sur le joueur est faux. C'est également une source de distraction non souhaitée pour le voisin. Pendant les temps de pause par contre, ça permet de se changer un peu les idées de manière rapide. D'ailleurs, dans mon travail, ça nous arrive régulièrement de nous faire une petite partie ensemble et même avec le patron pendant la pause déjeuner. Puisque la plupart des jeunes d'aujourd'hui ne savent pas être responsable ou se montrer adulte par eux même, l'interdiction peut avoir un sens pour ceux qui ne peuvent pas s'empêcher de pratiquer cette activité à des moments non adéquats, ce qui est un effet de la dépendance (ou d'un professeur extrêmement ennuyeux mais c'est un autre problème).
En tout cas, le fait que le jeu vidéo puisse créer une addiction est bien réel. Même si je m'en suis sorti et que maintenant, je pratique le jeu vidéo de manière beaucoup plus raisonnée, étant jeune, j'avais un sérieux problème de ce côté là moi même. Et si on choisi d'interdire dans les écoles les produits pouvant créer une addiction, alors il ne faut pas faire d'exeption. Par la peine d'être autant sur la défensive. Dès que quelqu'un parle du jeu vidéo en terme négatif, on voit toujours les mêmes défenses apparaitre qui vont faire croire que la moindre critique de ce loisir est uns stigmatisation systématique et non réfléchie faite par des gens qui ne jouent pas et qui donc, ne savent rien. Et pourtant, quand quelqu'un dit que la cocaine est dangereuse, on ne va pas dire que cette personne n'est pas apte à critiquer parce qu'elle n'en consomme pas tout les jours.
Pour ma part c'est un débat intéressant à ouvrir et tout ce qui peut aider les jeunes à réussir dans leurs études, même si ça ne leur plait pas est bon à prendre. Je pense qu'il serait plus intéressant de créer des espaces dédiés à la pratique des jeux vidéos dans les écoles en dehors desquels celà serait interdit. Ca permettrait aux joueurs à la fois de se détendre par leur loisir quelques instants pendant les pauses mais aussi par ce biais de se retrouver en contact avec d'autres joueurs et donc, créer un lieu propice à l'échange et à la communication entre élèves partageant une passion commune.
Tu n'as pas tort, il ne faut pas se voiler la face sur le fait que des cas de pratiques abusives existent.
Mais le soucis étant que les politiques du genre de celle-ci veulent te faire croire qu'ils sont la majorité des cas en fait...
Mais si j'avais une chose a redire sur ton commentaire, ça serait de rebondir sur ton "tu revois ta définition de l'addiction", je te dirais de la revoir toi même, car il y a une chose sur laquelle insiste les gens qui s'occupent véritablement de la question du jeu vidéo dans des cas extrêmes et tout, comme par exemple la psychologue Vanessa Lalo, c'est le fait que le terme addiction est inapproprié :
En effet, par définition justement, il ne peut y avoir addiction qu'a une substance !
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CastorTroy11 Gamer Bronze
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