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Époque bénie que les années '90.

Sega édite en 1991 sur la très bonne MegaDrive un jeu assez peu connu nommé Jewel Master.

L'invasion de Jardine



Dans le Royaume de Mythgard, la paix règne jusqu'à l'arrivée du Tyran Jardine le Fou. Celui-ci, à la tête de son armée de démons, mis le pays à feu et à sang. C'est alors que les 12 maîtres de éléments se dressèrent devant lui et livrèrent un âpre combat...



Mais le résultat fut catastrophique, 8 maîtres perdirent la vie, et les 4 derniers se retranchèrent, mal en point, dans un endroit secret. Ils mirent au point une épée combinant leurs éléments... Encore fallait-il la maîtriser.



C'est là que vous entrez en scène. Élu par les 4 maîtres, vous devez traverser les contrées mortelles de Mythgard, récupérer les bagues de pouvoir et mettre un terme aux ambitions de Jardine le Fou...



Jewel Master a été un jeu passionnant sur lequel j'ai usé des heures à mes 10 ans. Le jeu se présente comme un jeu de plateforme classique, où le héros possède 2 attaques et un saut. Il est capable également d'attaquer vers le haut et de s'abaisser. Classique me direz-vous... oui, mais la richesse se trouve dans les univers parcouru et surtout dans la gestion des pouvoirs.

Si on commence le jeu en possession de 2 bague (celle du feu et celle de l'eau), on entre bien vite en possession d'autres bijoux bien plus puissants. Feu, Eau, Terre et Air. Vous êtes capable d'en attribuer 2 à chaque main, et ainsi gagner de nouveaux pouvoirs. Rassurez-vous, ce ne sont pas entre 4 bagues mais bien entre 12 que vous pourrez jongler, en évitant cependant de combiner des éléments contraires.



Ainsi, de la simple flamme au bout de la main, le pouvoir du feu peu évoluer en flamme plus grande, en boule de feu (simple, double et triple), en mur de feu ou en "vers de terre" rebondissant sur le sol.

De la simple barrière protectrice, en combinant l'eau avec les autres éléments, vous pourrez obtenir des vagues (simple, double et triple) capables de traverser les murs, ou des boomerangs de glace rebondissant sur chaque surfaces.



Simplement utilisés, le pouvoir de la Terre fera trembler le sol, et celui de l'air vous attribuera plus de vitesse, plus de saut ou même un double saut !

Les boss ponctuent chaque niveau, eux-même en rapport avec un élément. vous trouverez même parfois des sous-boss, sur lesquels vous pourrez parfois récupérer des bagues importantes. Chacun des boss demande une technique particulière, qui sera parfois compliquée à trouver. Par exemple, le premier est un énorme tigre de pierre prenant vie et vous fonçant dessus. Si vous en faites de même, il se contentera de sauter par-dessus votre tête avant de recommencer. A vous d'en profiter. Le Phénix et la Tortue de Glace demandent également un bon timing ainsi que des placements spécifiques. L'avant dernier boss est bien retord : d'abord un Dragon qui vous attaquera du ciel, il deviendra à sa mort un Dragon-Liche dansant sur l'écran, vous obligeant à multiplier les sauts dans un certain ordres et un certain timing pour ne pas voir arriver le redouté Game-Over (que vous verrez souvent, soit-dit en passant).



Jardine le Fou ponctue le dernier niveau, un magnifique château rappelant CastleVania. Sombre, lugubre et tortueux, il renferme les pires créatures et tous les boss y font leur grand retour. Jardine, en bon Boss de fin, possède des attaques dévastatrices, autant qu'il prend plusieurs formes durant le combat et ne cesse de se téléporter. Ce dernier niveau est le meilleur du jeu. Incroyablement fun et bien pensé, il alterne séquence de combat à plateforme sans jamais devenir ennuyeux ou impossible, tout en gardant une difficulté bien dosée.



Comme beaucoup de jeux de l'époque, le par-cœur est votre meilleur ami dans ce soft. Il n'est pas rare de se faire tuer par une créature apparue subitement à l'écran, ou un boss dont on n'aurait pas encore compris le fonctionnement. La vie descend très vite, et même si le fait de libérer les esprits des éléments rajoute à chaque fois une barre de vie (qui passe de vert à orange, puis rouge pour devenir d'un gris inerte une fois vide), les derniers niveaux vous demanderont des réflexes, de la patience et surtout d'exceller dans la combinaison des bagues, les items de soin étant TRES rares et souvent mal placés. Il n'est pas rare non plus qu'on y jongle en plein combat, utilisant un double-saut, puis en l'air, rechanger de bague pour lancer une attaque.

Jewel Master est un jeu comme on l'aimait sur 16-bit : intéressant, difficile, doté d'un excellent gameplay, d'un dernier niveau très jouissif et d'un Boss de fin charismatique (malgré son nom...).

grand jeu !

tu a oublier d'évoquer les musiques, c'est ce qui m'a le plus marqué dans ce soft.