La demie mesure existe, c'est pas fait pour les champignons, hein...
Moi les champi', j'les aimes à toutes les sauces : sauce Maskas, sauce étoiles, sauce Toad, et avec des pitits boulets coupés finement, un régal...
Y'a pas que Mario et Zelda, c'est bien vrai. Y'a aussi Luigi et Link. D'ailleurs c'est ce dernier qui fait tout le boulot, alors que la Princesse se contente de se faire enlever... Heureusement qu'elle s'est enfin mise à faire quelque chose de concret dans Hyrule Warriors ! Et je dois dire qu'elle dépote sévère, la Princesse. Ouaip !
Sur tous les jeux des éditeurs tiers chez Microsoft et Sony, combien sortent vraiment du lot et ont le potentiel d'être de beaux jeux ?
Le plaisir est quelque chose de personnel.
Pour nuancer mes propos de mon billet en page 1, la direction de Nintendo avant Satoru Iwata est aussi fautif du comportement envers ces fameux éditeurs tiers, avec leur politique du Seal of Quality qui comprenait dès lors pour ces éditeurs le "super deal" de mettre la main au porte monnaie avant même de développer un bout de pixel sur la console de Big N...Très gros risque d'avoir investi et de se voir refuser une commercialisation sur une console Nintendo si ces derniers n'approuvaient pas un jeu d'un autre éditeur...
Si Nintendo avait opté pour ce choix (discutable bien entendu, car sujet à des conséquences lourdes) c'était pour protéger son image auprès de leurs joueurs fidèles. En effet, quelques années auparavant, obnubilés par l'appât de gain facile, nombre d'éditeurs et développeurs de jeux vidéo sortaient des produits à tout va, ne se souciant pas de la qualité, se contentant -pour le pire du mieux, de faire des clones d'autres jeux à succès, soit -pour le pire du pire, de sortir des jeux complètement mauvais. Les consommateurs en ayant eu marre, décidèrent de ne plus acheter de jeux vidéos. Purement et simplement.
Ainsi, le sceau apposé sur les boites de jeux, était un moyen de communication pour faire comprendre au consommateur que Nintendo contrôlait tout et qu'il pouvait donc, avoir confiance ; surtout à une époque ou à part la publicité TV et dans les journaux papiers et quelques rares fois sous formes de panneau publicitaire dans la rue, il n'y avait que ça pour se tenir informé de l'actualité ou pour se faire un avis... A moins d'avoir un membre de sa famille ou un ami qui possédait le jeu et d'aller chez eux...
L'atari 2600, la console la plus populaire du moment avant la NES, n'avait aucun système de verrouillage. De sorte, toutes les personnes ayant obtenu les outils de développement pouvaient potentiellement éditer des jeux et les commercialiser.
Il y a eu saturation auprès du public, las d'avoir des jeux vidéos plus que médiocre, on pense tous à E.T...
Voilà aussi pourquoi nombres de disquettes de "jeux" jamais sortis dans le commerce circulaient entre particuliers, sans parler des jeux copiés qui s'échangeaient mais, ça c'est une autre histoire...
Nintendo avait la confiance des joueurs, il ne fallait pas la briser.
En prenant le parti de tout contrôler, on se borne à faire ce que l'on sait faire. C'est bien parce que la technologie aidant, on s'améliore avec les outils du moment et c'est dangereux à la fois, parce que à part faire (bien, dans le cas de Nintendo) toujours la même chose, on se prive du talent des tiers qui vont ailleurs. Cette stratégie à payer, assurément. La NES et la SNES ont été des succès fulgurants, car les consommateurs étaient rassurés, notamment grâce à cette politique de Nintendo, même s'ils n'avaient pas de concurrence direct à ces périodes-là...Il faut remettre dans le contexte, les choses. La politique de Nintendo est en évolution, ils l'ont dit eux-mêmes lors de l'E3.L'équilibre n'est pas du tout facile à obtenir. Nintendo fait en sorte de...