C'est simple : depuis mon achat de la console, pas un seul jour ne passe sans que j'allume la PSVita. Il s'agit ni plus ni moins de MA console des années 2010. Elle me sert pour lire mes vidéos, naviguer sur le net sur des sites pas trop gourmands, et je joue à ses jeux, dont je viens de dépasser le nombre de 250. La plupart sont plutôt axés sur les indés, la lecture ou les jeux de rôle, et étant qu'il s'agit de mon genre de prédilection pour ce dernier, je ne peux qu'être conquis. Ma télé familiale est souvent prise, et c'est un vrai bonheur que de pouvoir jouer sur ses jeux sans gêner quiconque. Pourtant je n’utilise que très peu le Remote Play, petite connexion oblige. J'achète encore très couramment des jeux sur cette console, soutenue par quelques petits éditeurs de bons goûts.
Malheureusement Sony a inventé cette console sans grand plan marketing, et son architecture très frileuse (merci les accessoires propriétaires...) l'a fait s’incliner face à la démesure des smartphones et autres tablettes. Pourtant la Vita n'a rien à rougir, et on peut tomber sur des jeux à la fois faits autant pour le grand public que pour des confirmés. Peut-être ai-je mieux saisi les opportunités qu'offraient cette console, car personnellement, je n'ai pas du tout vécu le manque de variété dont se gaussent les Occidentaux.
C'est un peu comme la Dreamcast mais en version portable : elle a tout pour séduire, mais elle restera très anonyme... Elle le sera sans doute moins plus tard, et à l'instar de la Wii U (dont elle a su survivre à celle-ci !), elle a ouvert la voie à ce que propose désormais la Switch, mais avec plus de succès.