HANDS-ON - Samsung Galaxy A3 / A5 / A7 : nous avons essayé la gamme métallique du coréen

Il est souvent reproché à Samsung d'utiliser essentiellement du plastique dans la conception de ses smartphones, un matériau jugé pas assez noble par les utilisateurs au vu du prix investi dans les terminaux, et il est vrai que les téléphones de la marque souffrent généralement de la comparaison avec ceux d'Apple, HTC ou Sony qui préfèrent le verre et le métal. Loin d'être sourd à ces réclamations, le géant sud-coréen a donc lancé une nouvelle gamme, avec des finitions plus abouties. En première ligne, le Galaxy Alpha (lire notre test complet), mais aussi la collection Galaxy A, que nous avons eu l'occasion d'essayer la semaine dernière.

De dos, avec sa coque en aluminium aux rebords arrondis, le Galaxy A5 et son écran de 5 pouces pourraient presque faire penser à un iPhone 6, exception faite bien sûr de son appareil photo plus imposant et centré sur la partie supérieure de l'appareil. À y regarder de plus près, le toucher y ressemble également beaucoup, mais cette coque "unibody en métal" dont Samsung semble si fier laisse légèrement sceptique. Pour le non-initié, il est difficile d'affirmer qu'il s'agit bien là de véritable métal avec une finition "soft-touch", et non d'un plastique qualitatif travaillé afin de donner cette impression. Quoi qu'il en soit, le rendu est bien meilleur que sur les précédents hauts de gamme du constructeur et devrait contenter une grande majorité d'utilisateurs.

Les plus pointilleux rechigneront peut-être sur l'appellation "unibody", puisque les différents morceaux de l'assemblage se distinguent facilement les uns des autres, notamment en façade où les rebords sont légèrement surélevés, rendant encore davantage visibles les bords déjà relativement épais. Par ailleurs, la façade avant ne se distingue pas vraiment de la pléthore d'appareils déjà commercialisés par le constructeur, et pourrait facilement se confondre avec un autre modèle, un problème pour une gamme qui vise avant tout les jeunes, un public qui cherche particulièrement à marquer sa différence.

Ces quelques critiques mises de côté, la gamme Galaxy A prouve bien que Samsung possède un certain savoir-faire en la matière, à commencer par la finesse des téléphones leur donnant un certain style, et cet écran AMOLED toujours aussi éclatant au premier coup d'œil. Encore une fois, les plus critiques remarqueront que les teintes ne sont pas forcément fidèles à la réalité et que les angles de vision pourraient être meilleurs, mais force est de constater que l'affichage fait son petit effet, que ce soit sur du 4,5 pouces en qHD (540x960 pixels) pour le A3, du 5 pouces en HD (720x1280 pixels) pour le A5 ou du 5,5 pouces en Full HD (1080 x 1920 pixels) pour le A7.

En ce qui concerne l'interface, rien ne change et Samsung reste fidèle à ses habitudes. Ceux qui utilisent déjà un smartphone de la marque ne seront pas dépaysés et retrouveront les dernières nouveautés, jusqu'au mode selfie grand angle de l'appareil photo de façade. Mais malgré sa lourdeur inhérente aux nombreuses modifications apportées à Android, les trois appareils ne semblent pas montrer de signe de ralentissement. Cela reste bien sûr à constater sur une utilisation quotidienne, mais durant les quelques minutes passées en leur compagnie, les téléphones n'ont pas montré de signe de faiblesse.

Au final, avec ces trois téléphones, nous sommes en présence de belles bêtes, et ce même si certains griefs récurrents de la marque sont encore et toujours présents. Le principal point faible reste leur prix respectif, car à 299, 399 et 499 euros, ils se positionnent globalement au-dessus de ce que propose la concurrence.