PREVIEW Memoreum : êtes-vous prêts à vivre un dommesque cauchemar en réalité viruelle ?
Nous avons plongé dans Memoreum, un survival-horror en réalité virtuelle qui cherche à redonner au genre spatial sa tension d’antan. Une expérience oppressante, immersive et technique, qui montre autant d’ambition que de prudence.
Dès les premières minutes, l’atmosphère nous frappe. L’action se déroule en 2311 à bord d’un vaisseau oublié, rongé par une infection organique baptisée Ichor. Nous incarnons le docteur Otto Hudson, réveillé d’une stase dans un silence inquiétant. La progression se fait lentement, au rythme des découvertes et des bruits étouffés qui résonnent dans les couloirs métalliques. L’ambiance évoque Dead Space ou Alien Isolation, mais ici tout passe par nos mains, nos gestes et notre regard.
Techniquement, la version Meta Quest 3 que nous avons testée se montre solide et els graphismes flattent la rétine.
L’immersion visuelle est tout aussi soignée. Les textures métalliques, les effets de lumière et les particules en suspension donnent à chaque pièce une identité propre. Sur Quest 3, le rendu reste stable autour de 72 fps, avec une définition satisfaisante même dans les zones les plus sombres. Le sentiment d’isolement fonctionne parfaitement. Nous ressentons réellement la claustrophobie d’un vaisseau dérivant dans le vide, ce qui amplifie chaque sursaut et chaque respiration.
Le gameplay alterne entre exploration, résolution d’énigmes et affrontements nerveux. Certaines séquences exigent de réfléchir avant d’agir, d’autres reposent sur la gestion du stress et de la lumière. Le système d’inventaire, manipulable à la main, renforce la cohérence globale mais demande une certaine rigueur. En combat, la gestuelle réaliste impressionne, même si elle peut se montrer exigeante pour les joueurs moins habitués aux manipulations précises.
Techniquement, la version Meta Quest 3 que nous avons testée se montre solide. Les graphismes sont superbes. Quelques ralentissements peuvent survenir lors des transitions entre zones, mais rien qui nuise gravement à l’expérience. Le confort est satisfaisant, avec un bon équilibre entre fluidité et précision des mouvements. Reste à voir comment le jeu se comportera sur PCVR et PS VR2, attendus dans un second temps.
Nos premières impressions : Vivement !
Memoreum réussit à combiner le meilleur du survival spatial et les atouts propres à la réalité virtuelle. Il n’invente pas une nouvelle grammaire du genre, mais il rappelle à quel point la VR peut renforcer la tension et l’immersion d’une aventure bien mise en scène. Patient 8 Games signe une œuvre imparfaite, mais sincère et pleinement pensée pour le médium.
Nous en ressortons épuisés, fascinés et convaincus que la peur en réalité virtuelle n’a pas encore dit son dernier mot.