TEST - Assassin's Creed Unity : faut-il télécharger le DLC gratuit Dead Kings ?
Assassin's Creed Unity : Saint-Denis, nous voilà.
Ubisoft adore les extensions et voilà qu'Assassin's Creed Unity se dote d'un DLC - devenu gratuit - baptisé Dead Kings. Contrairement au Prix de la Liberté d'Assassin's Creed IV: Black Flag, il ne nous permet pas d'incarner un autre personnage. Nous retrouvons donc Arno, peu après les évènements de l'histoire principale. Le Marquis de Sade lui propose un bon de sortie pour quitter Paris, mais auparavant, il devra récupérer un artefact dans la Basilique de Saint-Denis. Naturellement, cette ultime mission ne sera pas aussi simple que de dire bonjour...
C'est mieux quand c'est gratuit.
Arno n'a pas changé d'un iota depuis la fin d'Assassin's Creed Unity. Comprenez par-là que vous pourrez compter sur votre progression, et ce ne sera pas de trop face aux Pilleurs, un nouveau type d'ennemis très dangereux dès lors qu'ils sont en surnombre (et cela arrive souvent). En outre, l'équipement reçoit une nouvelle arme au nom évocateur : le Mortier Guillotine. Bien que (très) lourd à manier (il faut s'y faire), il est aussi efficace au corps-à-corps qu'à distance. Toutefois, n'allez pas croire qu'il est imposé : c'est un bonus de luxe pour qui en a marre des lames. En parallèle, pour s'éclairer dans les dédales noirs qu'il doit traverser, Arno peut compter sur une lanterne à recharger ponctuellement (en la plongeant dans un pot, drôle d'idée). Elle sert à activer les mécanismes ou encore à repousser les créatures souterraines. À noter, pour le petit détail, qu'il convient d'éviter l'eau quand vous en êtes équipés. Vous comprendrez vite pourquoi.
Sinon, Dead Kings, qui fait office de treizième séquence, comporte six mémoires, soit de quoi tenir en haleine trois heures environ. Durant ce laps de temps, Arno navigue entre infiltration, exploration, joutes et énigmes un peu ronflantes et pas toujours très claires (normal dans des souterrains me direz-vous...), avec les mêmes qualités et défauts que d'habitude. Pour gonfler cette durée de vie déjà honorable pour un DLC, deux nouvelles missions multijoueur sont disponibles ainsi que des quêtes additionnelles reprenant, dans les grandes lignes, la structure de ceux d'Assassin's Creed Unity (meurtres à résoudre, collectibles à ramasser, points de synchronisation etc.).
En conclusion, cette mini-campagne d'ACU vaut moins pour ses ajouts de gameplay que pour son changement d'atmosphère. Même si elle avait été payante, l'expérience fournie est tout à fait honorable pour qui veut se replonger dans le costume d'Arno. Nous aurions aimé qu'Ubisoft aille plus loin dans le côté dark, que le Mortier Guillotine soit plus marquant et qu'un autre héros nous fasse rêver. Mais puisqu'il ne faut rien débourser, il est difficile de faire la fine bouche... En plus, tout le monde connaît la fameuse expression : c'est mieux quand c'est gratuit.
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