TEST - Castle of Illusion Starring Mickey Mouse - Quand le chat n'est pas là...

Côté gameplay, il est difficile de ne pas rapprocher Castle of Illusion Starring Mickey Mouse de DuckTales Remastered, puisqu'ils partagent cette même volonté de rendre un bel hommage à l’âge d’or de la plateforme. De fait, il n’y a pas vraiment la place à du chichi ou à des pouvoirs de fous furieux : ici, il s’agit juste de sauter et de balancer des projectiles pour avancer au sein de niveaux bénéficiant d’un level design hallucinant de trouvailles. D’ailleurs, ces idées, naguère novatrices, font encore effet aujourd’hui et sont les principales bases d’un challenge qui vaut la chandelle pour les moins habitués du genre. Il faut dire aussi que SEGA a pensé à revoir quelques portions pour mieux appuyer sur la remise au goût du jour (les fans de Castle of Illusion sauront les reconnaître).

[Une] volonté de rendre un bel hommage à l’âge d’or de la plateforme.

Concrètement, chaque pièce du château est une occasion de nous plonger dans un décor à la thématique clairement identifiée (une forêt dangereuse, un coffre à jouets,…), en vue de proposer un vrai plaisir des sens. Découpé en trois sous-niveaux (le dernier étant un boss), chaque mini-chapitre est l’occasion de voyager et de s’émerveiller. Malgré son gameplay accessible et simple (attention tout de même, les sauts de Mickey, un peu lourds, demandent un chouïa de maîtrise), Castle of illusion Starring Mickey Mouse est un renouvellement perpétuel et cela passe par une architecture verticale et horizontale emplie de générosité.

En ce qui concerne la difficulté, il faut savoir que les ennemis, issus d’un bestiaire très fourni, n’hésitent pas à tendre des pièges et surprendre les moins avertis, quand ce n'est pas un manque de lisibilité qui fait des siennes. À ce titre, il arrive parfois qu’un échec serve de point de départ à une réussite future, dans cette tradition du pragmatisme consistant à subir une première fois pour ne plus jamais que cela arrive (merci aux checkpoints). Tomber pour mieux se relever en résumé…

En revanche, ne vous attendez pas à une durée de vie astronomique. En un peu plus de deux heures, vous arriverez à bout de Mizrabel (arrachage de cheveux en perspective au passage). Pour gonfler artificiellement le temps passé sur le revival, SEGA a implémenté les inconditionnels objets à ramasser pour atteindre les 100 % et, surtout, un mode chrono qui plaira à ceux qui aiment aller le plus vite possible. Pour ce faire, le fameux Château des Illusions sert de HUB à la manière des Mario en 3D, vous donnant alors la possibilité de naviguer de monde en monde comme bon vous semble.