TEST - DanganRonpa Another Episode: Ultra Despair Girls - Plus d'action pour plus de plaisir ?

Heureusement pour elle, Makoto sera rapidement accompagnée d’une protagoniste que les vétérans de la série connaissent bien : Toko Fukawa, aussi connue sous le nom de Genocide Jack, son autre personnalité, une tueuse en série. Même si le jeu se veut toujours Visual Novel, force est de constater que cet épisode fait la part belle à l’action plutôt qu’à la réflexion. Les phases de dialogues entre les différents protagonistes sont toujours là, mais le déroulement du jeu se passe en vue à la troisième personne la plupart du temps. L’orientation action de cet opus risque de déstabiliser les aficionados de la série, tant le virage à 180° pris par ce spin-off a de quoi décontenancer.

Les anglophobes vont à nouveau râler, à juste titre.

Cette fois, au lieu de vous aventurer dans une école ou dans une île paradisiaque, vous avez une grande ville comme terrain de jeu où vous pouvez vous déplacer presque librement, afin de chercher une issue pour vous échapper de la horde de Monokumas qui est à votre recherche. Cette fois, les combats se déroulent d’une manière totalement différente des anciens opus : plus de jugement, plus de recherche d’indices ou de témoignages à récolter. Cette fois, vous devez faire face à l’adversité armé(e) de votre mégaphone pouvant être équipé de jusqu’à huit types de munitions aux effets divers et variés. Par exemple, la balle « Dance » fait danser le Monokuma touché tout en attirant l’attention des éventuels ours aux alentours, tandis que la balle « Move » permet de vous frayer un chemin dans la ville.

Vous pourrez également faire appel à Genocide Jack, tant qu’il vous reste des batteries (localisées sous votre jauge de vie). La psychopathe étant invulnérable, n’hésitez pas à vous en servir lors des combats de boss ou lors des grosses attaques de Monokumas. Les combats sont un bon moyen de gagner de l’argent, qui vous sera utile pour upgrader vos armes, mais nous y reviendrons.

En plus de ces derniers, vous aurez également à ramasser divers collectibles comme des journaux intimes ou des mangas. Vous pouvez également, une fois la bonne capacité acquise, découvrir des tags, mais ce sera tout. Notez que la collecte de certains objets lance des petites cut-scenes, qui sont assez sympathiques au début, mais auront la légère tendance à être plus qu’intrusives sur la fin. Sans parler du fait que les dialogues sont - comme à l’accoutumée - en anglais et que toutes les cinématiques ne sont pas du tout sous-titrées, dommageable encore une fois. Non pas que le niveau d’anglais demandé soit élevé, mais les anglophobes vont à nouveau râler, à juste titre.