TEST - Devil's Third : pourquoi ?
Devil's Third : Après un développement chaotique, le nouveau bébé de Tomonobu Itagaki (Dead or Alive, Ninja Gaiden) veut faire frémir les joueurs Wii U.
Au secours... C'est le sentiment qui prédomine dès l'écran titre de Devil's Third. Et la suite n'en est que bien pire. Car le scénario est digne des pires nanards des années 80. Grosso modo, il suit les tribulations d'Ivan Le Terrible - ahem -, un terroriste condamné à 850 ans de prison, mais devenu le dernier rempart des États-Unis pour lutter contre le SOD (School of Democray), son ex groupuscule. Ses anciens camarades ont récupéré les codes d'autodestruction des satellites militaires soviétiques, provoquant le chaos et l'application de la loi martiale. Pour se racheter, le chien fou qu'est Ivan doit se débarrasser de Kumano, son mentor. Voili, voilou, sachant que ça se prend vraiment au sérieux.
Sans foi ni loi comme dirait l'autre, que nous corrigerons davantage par sans queue, ni tête.
Car côté gameplay, Devil's Third s'affirme dans cette tendance à mélanger deux genres qui n'ont pas grand-chose à faire ensemble, trois, même, en extrapolant. Ivan, terrible puisque c'est son surnom, manie très bien les lames. Ça, c'est pour la partie beat them all, qui n'invente rien (coups puissants et moins puissants + jauge à remplir pour un super mode dont la différence est peu perceptible), à l'exception d'un peu de jouissance lors des mises à mort sanglantes, mais au lock automatique bizarroïde. À cela, il faut ajouter la possibilité de tuer les ennemis avec toute une ribambelle d'armes, avec passage en vue à la 1ère personne lors d'une visée précise, qui n'a pas de précise que la forme, ou phases en cover-shooter qui auraient mieux fait de s'inspirer des Gears of War (ou comment prendre des tirs en se pensant à l'abri). Le mix de tout cela abouti à un gloubi-boulga, certes jouable, mais qui tape vite sur le système dès lors que les développeurs s'amusent à nous faire passer d'une vue à l'autre en fonction des ennemis, dont l'intelligence n'excède pas celle d'une moule, là encore sans perle. Les boss, quant à eux, sont soit grotesques, bêtes, aveugles et vite battus, soit très forts. Ou plutôt trop pour les esquives et roulades aléatoires de ce pauvre Ivan. Une vraie plaie, en somme.
Commenter 10 commentaires
Et le pire dans tout ça, c'est qu'il sort en même temps que MGS V... Epik fail
Le principal soucie c'est le gamepad qui est trop lourd et trop gros pour le jeux .
Ne sous estime pas la Wii U à ce point, la le jeu est juste dégueulasse graphiquement...