TEST - Fire Emblem Fates : Héritage et Conquête, plutôt deux fois qu'une
Fire Emblem Fates : Après le succès de Fire Emblem: Awakening, Nintendo revient en force avec Fire Emblem Fates en proposant deux versions de base et une troisième en complément. Pari réussi ?
Parlons des combats, d'ailleurs. Sur un grand terrain 2D, quadrillé et au relief varié, qui influe d'ailleurs sur nos possibilités et notre rapidité de déplacement, chaque camp déplace ses unités tour par tour, notre objectif étant le plus souvent d'éliminer tous les adversaires ou d'abattre un boss. À chaque action, il faut prêter attention à tout ce que nous pouvons faire, maintenant et au tour suivant. En déplaçant un personnage, il faut par exemple penser à comment il pourra se placer à côté d'une autre unité pour effectuer une attaque combinée, ou veiller à le laisser hors de portée des prochains déplacements adverses.
Une expérience à la fois accessible et exigeante.
Statistiques de notre combattant, supériorité et faiblesse des armes sur les autres, caractéristiques de la classe, santé, objets, portée des coups, coups critiques, pourcentage de réussite, association à une autre unité pour former un duo... Les facteurs à prendre en compte sont nombreux, et donnent une approche tactique très appréciable au jeu de rôle. Pourtant, la prise en main et la compréhension des différentes variables se fait facilement, grâce à une bonne introduction de chaque mécanique, mais aussi à des commandes agréables, permettant par exemple d'effectuer rapidement les actions les plus logiques en cliquant sur une case plutôt qu'en allant farfouiller dans les menus. Bien évidemment, plus la difficulté est élevée, plus il est important de réfléchir avant chaque action.
Chaque personnage possède bien sûr un niveau propre, à améliorer en gagnant de l'expérience via différentes actions, mais aussi une classe inhérente, qui l'oblige à porter certaines armes. Presque tous les guerriers peuvent cependant améliorer leur classe via un objet précis, nous demandant alors de choisir entre deux évolutions possibles. Comme cela, la recette peut sembler simple, mais croyez-nous, tous ces facteurs, couplés à un level design et une attitude féroce de l'intelligence artificielle, forment une expérience à la fois accessible et exigeante. Et encore, nous n'avons ici parlé que des combats. Mais en dehors, il est possible de gérer ses alliés dans un château personnalisable. Celui-ci peut en effet être étoffé avec des structures allant de l'obligatoire armurerie en passant par la loterie pour obtenir régulièrement des objets aléatoires. Il est aussi possible de mettre en place différents bonus de personnages et systèmes de défense pour résister à des invasions, l'un des types de combats annexes, où nous devons empêcher des adversaires d'atteindre la porte de notre propriété.
Commenter 3 commentaires
Sinon merci pour le test, j'ai la version collector et je pense jouer dans cet ordre : Hoshido, Nohr et Héritage (du plus simple au plus difficile selon les dires)...
Pas pour la vasfr, elle est horrible sinon très bon récapitulatif.
Mais ça m'a pas choqué le doublage anglais, quand c'est dans un contexte « fantastique » la langue m'importe peu perso.