TEST - The Walking Dead Saison 2 - Épisode 1 : la fin de l’innocence

Évoluer dans le monde de The Walking Dead est similaire à un point’n’click traditionnel, exception faite que nous contrôlons directement le personnage à l’écran plutôt que de cliquer sur sa destination finale. Notons par ailleurs qu’il n’y a pas non plus d’associations d’objets à effectuer. Exit donc ce classique du genre parfois particulièrement tiré par les cheveux. À la place, de nombreuses scènes d’action demandent au joueur d’agir dans l’urgence en appuyant sur les bonnes touches au bon moment. Ces QTE ne sont pas contraignants dans le sens où leurs apparitions sont fort bien trouvées, et que les checkpoints sont suffisamment bien pensés pour ne pas déprécier l’expérience.

Les épisodes sortent à nouveau en anglais.

Dans certaines situations, il conviendra au joueur de faire des choix. Loin de n’être qu’un simple artifice, ceux-ci auront une influence directe sur qui doit vivre ou mourir dans ce monde désolé. La moralité ne semble plus avoir sa place dans un univers lâché aux chiens. Sur ce point, Telltale Games a travaillé judicieusement les options. S’il est bien évidemment possible d’importer sa précédente sauvegarde afin de tenir compte de la partie de chaque joueur, dans les faits, les différences seront subtiles dans cet épisode introductif de la seconde saison. Tout au plus, quelques lignes de dialogue se verront ainsi modifiées, selon le rapport entretenu précédemment avec Lee par exemple.

Niveau technique, le mot d’ordre semble avoir été "continuité". Ainsi, le style comic-book est conservé avec des textures néanmoins plus fines, tout en profitant d’un niveau de détail supérieur. En outre, le moteur du jeu profite des améliorations observées dans The Wolf Among Us, autre production du studio. Le cel-shading se montre toujours aussi agréable, servant au mieux le propos d’une œuvre déjà prometteuse dont nous attendons la suite avec une certaine impatience. Notons enfin que les épisodes sortent à nouveau en anglais (parlé et sous-titré), ce qui réservera le titre à ceux qui maîtrisent la langue de Shakespeare, en attendant un éventuel patch de l’éditeur sitôt la saison finie (comme pour la saison 1 ?).