TEST - Gears of War: Ultimate Edition - Que vaut le remake Xbox One ?
Gears of War Ultimate Edition : Le cover-shooter, naguère développé par Epic Games, fait peau neuve sur Xbox One. Prêt pour une nouvelle guerre ?
Qui dit Ultimate Edition, dit forcément upgrade graphique digne de ce nom. Avec ce "nouveau" Gears of War, il n'y a clairement pas tromperie sur la marchandise. The Coalition ne s'est pas contenté d'appliquer un filtre pour lisser et gonfler les textures. Il y a eu une vraie remastérisation dans tous les compartiments pour dépoussiérer un titre qui accuse quand même son âge, malgré le fait qu'il était une vitrine à son époque. Les modèles 3D sont flambants neufs, les décors transpirent de détails, les effets de lumière sont clinquants et maîtrisés, les textures suintent la modernité, le sang coule encore plus à flot... En bref, c'est un réel bonheur de retrouver Marcus et sa bande dans ces conditions, avec du 1080p d'excellente facture. Seuls certains arrière-plans trahissent la vieillesse de cette relique et, aussi, mais surtout, l'absence de peaufinage des développeurs.
Un réel bonheur de retrouver Marcus et sa bande dans ces conditions.
Le gameplay, quant à lui, est, bon an mal an, le même qu'à l'époque. Du moins en termes de sensation. S'il n'a pas vraiment vieilli eu égard au poids des années, il est tout de même plus fluide, se rapprochant davantage du feeling offert par Gears of War 3. Toutefois, n'espérez pas retrouver certaines nouveautés introduites dans les itérations d'après. Par exemple, vous n'aurez pas droit au combat de tronçonneuse avec QTE, ne pourrez pas prendre un Locuste en bouclier ou finir un ennemi au sol de plusieurs manières. L'expérience entend globalement demeurer intacte, et tout juste bénéficie-t-elle de quelques retouches çà et là pour être plus agréable. Dans tous les cas, le gameplay de GoW reste un modèle du genre, à la fois jouissif par la violence de ses batailles, et tactique au vu du challenge offert par les Locustes (qui n'attendent pas de mourir bêtement et sont plutôt coriaces). Neuf ans après, la réussite est toujours intacte et il n'y a aucune perte d'identité, entre la lenteur assumée des personnages et certains choix qui marquent (ah, ce rechargement en deux temps).
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M'enfin, je vais bien voir, cela sera mon 1er GoW...