TEST - Hell Yeah ! La Fureur du Lapin Mort : un vrai carnaval infernal

Malheur, malheur. Le maitre des Enfers n’est plus et son rejeton doit prendre sa succession. Mais il y a un "mais", et il est de taille : il a été pris en photo alors qu’il prenait un bain avec… un canard en plastique (sa passion) ! Pour ne pas se choper la honte de sa vie, il doit donc retrouver les clichés diffusés sur Hellternet et affronter la centaine de monstres témoins de ses plaisirs aquatiques (aucune trace envisageable). Pour l’honneur de son paternel. Et un peu le sien aussi…

Le héros de ce scénario ô combien loufoque est un squelette de lapin ou un lapin-squelette, à vous de voir. Il se prénomme Ash, balance un nombre incalculable d’insultes à la minute. Même s’il n’est pas un chien, il ne manque pas de toupet. Comme Bugs Bunny, il a une grande gueule bouche. Comme dans Happy Tree Friends, il explose ses congénères avec une violence extrême. À tel point qu’il ferait passer les Lapins Crétins pour des enfants de chœur récitant solennellement leurs prières dans une Église tout ouïe.

Un vaste barnum où tout est possible.

Vous l’aurez compris, Hell Yeah ! La Fureur du Lapin Mort c’est du grand n’importe quoi. Un vaste barnum où tout est possible. Ainsi, le joueur pourra y croiser un magicien du nom de Mirouff (vous voyez le genre de références…), des canards qui rendent fou, des hippies allumés qui inversent les commandes, des vaches, des nounours, des fleurs mignonnes, un T-Rex avec des lunettes 3D, des culs qui parlent… En bref, les petits gars de chez Arkedo se sont lâchés et le résultat est complètement psychédélique, musiques qui résonnent dans la tête après la console éteinte comprises.

Visuellement, le jeu est superbe. Les graphismes 2D sont à leur meilleur et offrent des premiers plans chatoyants. C’est d’autant plus vrai que le rendu est généreux à souhait. Les couleurs explosent de partout ; les environnements sont riches et variés (casino façon Caesar Palace, havre de paix façon Bisounours, boîte de nuit façon Tron…) et la modélisation est de bonne facture, en plus d’être rigolote. Bien entendu, n’espérez pas retrouver la perfection d’un Rayman Origins.