TEST - inFAMOUS: Second Son - Nouvelle génération, nouveau héros, nouvel élan ?
inFAMOUS: Second Son : Cole a un remplaçant, et ce n'est pas un pot de... de colle.
Cela fait maintenant sept ans que le gouvernement lutte à l'aide du DUP (Département des Unités de Protection) contre les Porteurs, des individus ayant acquis des pouvoirs spontanément. Alors que cette menace, également qualifiée de bioterroriste, semblait être définitivement éteinte, car prise en charge par l'Armée, un convoi faisant la jonction entre le centre de détention de Curdun Cay et une prison militaire n'est jamais arrivé à destination... Et comme un certain Delsin Rowe, un individu capable d'absorber les pouvoirs, passait par là, il n'en fallait pas plus pour que les Porteurs soient à nouveau un problème à résoudre pour le DUP.
Hyper propre, hyper fin, hyper fluide.
En somme, inFAMOUS: Second Son évolue dans une atmosphère assez proche de X-Men, où les mutants seraient remplacés par des Porteurs. Dans ce climat loin d'être propice, il y a donc Delsin Rowe, un djeunz qui préfère taguer les murs plutôt que d'embrasser une trajectoire pleine de droiture, tel Reggie, un flic. C'est dire s'il faudra le prendre par la main pour l'aider à prendre les bonnes décisions, basées sur le Bien ou le Mal. D'ailleurs, à ce propos, il convient d'être franc : que vous optiez pour l'une ou l'autre des voies, l'aventure sera sensiblement identique, à quelques missions près (ce qui était déjà vrai avec inFAMOUS et inFAMOUS 2). Ceux qui s'attendaient à deux jeux en un risquent d'être déçus. Après, il y a bel et bien une fin pour chaque karma, et ce sera le seul lot de consolation pour avoir envie d'accompagner Delsin à deux reprises.
Graphiquement, que dire de plus si ce n’est : ça en jette un max ! Hyper propre, hyper fin, hyper fluide, inFAMOUS: Second Son respire la vie. C'est une véritable merveille visuelle et il suffit de regarder les effets liés aux pouvoirs pour s’en convaincre. De jour comme de nuit, le moteur en met plein les mirettes, accumulant textures chiadées, modélisation inouïe, profondeur de champ et petits détails dignes d’un travail d’orfèvre (les gouttes de pluie qui ruissellent). C’est réellement avec ce genre de résultat que la PlayStation 4 justifie son existence, en sachant qu’il convient de nuancer ces propos dithyrambiques par une interaction loin d’être poussée (n’essayez même pas de couper une voiture en deux) et une ville au demeurant assez vide niveau trafic (le prix à payer pour avoir un environnement ouvert techniquement solide). Côté musiques, la bande originale envoie des sonorités rock, en provenance de groupes mythiques (surprise !), qui donnent le ton.
Commenter 12 commentaires
Je te le conseille même si mon avis est partial
Merci pour le test en tout cas qui ne fait que confirmer mon pressentis
Et je me ferai mon impression par moi même !