TEST - Inside : la nouvelle pépite des créateurs de Limbo
Inside : Perdu dans un monde incompréhensible et inquiétant, un petit garçon doit avancer coûte que coûte. Voici Inside.
Inside est assurément la suite spirituelle de Limbo. Niché dans la même patte artistique, il s'inscrit dans le genre puzzle plateformer, avec une réussite portée par une foule d'idées (l'utilisation ponctuelle des « pantins » est aussi astucieuse que merveilleuse). Si les premiers pas ressemblent un chouïa trop à la première production de Playdead, force est de reconnaître que ces inquiétudes sont vite balayées. Car Inside n'est pas qu'un Limbo 1.5, il en est l'ultime expression, le rejeton du rejeton. Il faut aimer être livré à soi-même, mais le plaisir de parvenir à trouver son chemin n'en sera que plus décuplé.
Quand l'après n'est plus tout à fait le même que l'avant, c'est que le pendant a été mémorable.
Forcément, la narration est très épurée et c'est la volonté d'avancer dans l'inconnu qui portera les avertis jusqu'au bout. L'aboutissement est loin d'être une évidence, mais voir le générique de fin le sera sans aucun doute, et lève plus d'interrogations qu'il ne répond à la majorité des questions. Comptez 2/3 heures pour vivre cet instant de poésie funeste et dépressif, sans réelle envie d'y retourner (parce qu'une seule fois suffit, comme les meilleurs souvenirs).
Tour à tour triste, joyeux (il y a des petits poussins mignons), infernal, dur, froid, chaud, monstrueux et lumineux, Inside célèbre l'œuvre bouleversante. Il vient surtout confirmer que Playdead a beaucoup de choses à raconter et à nous faire vivre. Quand l'après n'est plus tout à fait le même que l'avant, c'est que le pendant a été mémorable. Peut-être même un peu plus.
- Patte artistique incroyable
- Le sens du détail
- Des énigmes réussies et variées
- Des idées à en revendre
- Une ambiance inquiétante
- Trop court
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Une petite fin où le gosse se réveille dans l'univers de Limbo peut-être ? Allez, pour le fan service!