TEST – Metal Gear Solid HD Collection : du Snake en poche

Niveau jouabilité, les développeurs ont fait un travail d’enfer globalement. Pourquoi ? Ici nous avons une prise en main qui se rapproche en quelque sorte de la PlayStation 2. Ils ont donc réussi à adapter les mêmes touches qu'autrefois avec une légère petite différence. En effet, ne possédant pas les gâchettes L2 et R2, nos amis ont eu l’intelligence d’intégrer l’inventaire sur l’écran tactile. Oui, mais la navigation n’est pas si aussi aisée qu’elle puisse paraître…

Si ouvrir son « catalogue » ne pose pas de problème et ne chamboule pas l’action, choisir son ustensile risque de vous faire tirer les cheveux. Pour sûr, les joueurs ayant de gros doigts pourraient vite s’énerver et jeter leur petite contre un mur. Avec des icônes quasi microscopiques, il faut minutieusement, et avec doigté, sélectionner son objet désiré. Et nous ne vous parlons même pas de MGS 3 avec ses menus psychédéliques. En plus d’être un coton-tige pour vos oreilles ou votre nez, l’utilisation de votre petit doigt vous servira à naviguer dans l’interface comme un pro.

Toujours en parlant de l’écran tactile, cette fonctionnalité donne accès à d’autres caractéristiques sympathiques, mais dont nous nous passons au bout de quelques minutes de jeu. Nous pensons surtout à la possibilité de se pencher contre un mur en faisant glisser notre index…

Quant au jeu lui-même, rien ne bouge, rien ne change, notre personnage restera éternellement rigide. Il faut donc un temps d’adaptation aux néophytes pour contrôler Raiden, ou encore Snake. Une fois les bases maîtrisées, le second joystick devient alors très agréable en tant que caméra libre dans Snake Eater. Cependant, attention à ne pas attraper le tournis en le tournicotant dans tous les sens !