PREVIEW de It Takes Two : notre avis après trois heures en compagnie du nouveau jeu coopératif de Josef Fares
It Takes Two : Ce nouveau titre fait monter notre cote d’amour pour le créateur. Attention incontournable en vue !
C'est une poupée qui dit bon, bon, bon...
En nous présentant sa dernière création, Josef Fares nous avait prévenus que nous sentirions l’amour que l’équipe avait investi dans ce projet. Le producteur-star n’a jamais été aussi proche de la vérité, car c’est avec des papillons dans le ventre que nous avons parcouru les trois premières heures d'It Takes Two. Une aventure très orientée sur la plateforme qui a la particularité de raconter une histoire d’amour pour le moins surprenante.
It Takes Two a tout pour nous enthousiasmer.
Ce qui est certain en revanche, c’est qu’il nous a pris au dépourvu avec un titre aussi beau. La qualité de la réalisation d’It Takes Two force le respect. Les animations, les effets de lumières, les textures... graphiquement, il n’y a rien à jeter. Mais il n’est pas uniquement sublime techniquement parlant. Les artistes d’Hazelight ont fait parler leur talent pour créer des mondes absolument féeriques. Visuellement, nous ne sommes pas loin d’un film Pixar. Les talents du studio ont vraiment créé un univers très mignon à parcourir et surtout très varié, si bien que nous en oublions rapidement qu’il ne s’agit que de la maison des héros. La magie de ce monde n’est perturbée que par la mort un peu brutale du premier boss du jeu. Un détail dans le fond, mais cela nous a retiré une ou deux étoiles qui brillaient dans nos yeux.
Juste une comptine ?
It Takes Two ne tombe heureusement pas dans l’écueil de la belle coquille vide. Il s’appuie au contraire sur une jouabilité simple, mais ultra léchée, qui s'articule sur de la coopération si chère à Josef Fares. Le but du jeu est de réaliser une série d’énigmes en vous servant du gameplay asymétrique de Cody et May. Ce n’est clairement pas la difficulté qui caractérise It Takes Two. La mort est permissive et la résolution des problèmes n’est pas aussi alambiquée que dans un Portal, mais demande peut-être plus de réflexes sur les phases de plateformes. La simplicité du jeu met toutefois en lumière un level design et un game design d’une grande précision. Hazelight semble avoir pensé à tout pour rendre la progression aussi fun qu’intuitive. La gestion de la coopération est elle aussi super bien pensée. Sur votre écran s’affiche en permanence un écran splitté qui permet d’avoir la vision des deux personnages. Cela peut sembler embêtant au début, puisque nous ne pouvons jouer que sur 50 % de notre moniteur, mais très vite cette clairvoyance s’avère être un atout pour avoir une vue d’ensemble. Qui plus est, la proportion de l’écran splitté change régulièrement selon l’action pour donner plus de place au personnage qui réalise une action importante.
Le plus fantastique, c’est qu’It Takes Two est d’une variété grandiose. Chaque nouveau niveau propose une mécanique inédite (et bien sûr différente selon votre avatar), qui change complètement la façon d’aborder l’aventure. En trois heures, nous sommes passés d’un jeu de plateformes classique à une séance de glissade sur rails, avant de prendre les armes pour mettre l’accent sur l’action, tout ça en ayant piloté un bateau, un avion et même en reprenant les codes des jeux de combat en 2D... It Takes Two touche littéralement à tout. Cette perpétuelle découverte était même entrecoupée de mini-jeux permettant d’opposer notre duo à travers de courts défis. Une petite récréation pour les deux joueurs aux commandes, mais qui n’a rien d’extraordinaire par rapport au reste du jeu.
Nos premières impressions : vivement !
Enorme performance de la part de Josef Fares et de son studio. It Takes Two a tout pour nous enthousiasmer. Son univers et les prouesses artistiques étaient là pour nous mettre l’eau à la bouche, mais c’est l’originalité et la diversité sans limites de ses niveaux qui nous ont convaincus du potentiel du titre. Tout ça dans une aventure où la coopération s’exprime de la plus belle des manières... Chapeau Hazelight et vivement la suite.