TEST - Resident Evil: Umbrella Corps - Vivement le prochain opus...

Dans les chiffres, Resident Evil: Umbrella Corps ne fait pas vraiment dans la générosité. Du 3 vs 3 maximum sur des cartes aussi inspirées de la franchise que mal gaulées, et dans deux options de matchs possibles (du deathmatch avec une seule vie au compteur ou un melting-pot de plusieurs modes génériques et répétitifs). La recette - survivre et faire gagner son équipe - est vieille comme le monde. Les mécaniques de gameplay aussi, exception faite du piolet - aka le Brainer - et des monstres peuplant le jeu et n'attaquant que lorsque votre dissipateur est endommagé (les chiens sont particulièrement pénibles). Ce dernier point aurait d'ailleurs pu être une approche tactique, mais non...

Seule source de joie ? Le calvaire ne dure jamais très longtemps.

Mou, quelconque et hyper daté, le feeling général n’invite jamais à l’extase, ni au plaisir immédiat ou sur le long terme. Les maps, composées de deux niveaux, sont étroites et font s’entasser les participants dans un bordel risible à souhait, avec des respawns parfois désavantageux. Resident Evil: Umbrella Corps fait tout ce que les autres proposent, mais en beaucoup moins bien. Il faudra aimer, aussi, le passage en vue à la première personne lors de la visée avec précision ou encore poireauter de longues minutes pour que la session se lance à cause d'un netcode bancal (six participants ou rien). Seule source de joie ? Le calvaire ne dure jamais très longtemps.

Bien évidemment, multijoueur oblige, il est possible de personnaliser son soldat comme il se doit et de préparer plusieurs loadouts afin d’en changer entre chaque mort. Sur ce point, les développeurs ont bien bossé leur sujet avec une foule d'options pour créer un avatar très différencié (attention aux couleurs flashy, c'est plus voyant). La progression, bêtement basée sur de l'expérience accumulée au fur et à mesure des parties, permet de débloquer de nouvelles pièces d'équipement. Rien de très surprenant en somme.

Pour terminer sur le contenu, sachez que Resident Evil: Umbrella Corps propose du solo en plus du didacticiel scindé en deux. Concrètement, il ne s'agit que d'une succession de missions courtes et rébarbatives reprenant les objectifs des modes multijoueurs. C'est souvent très voire trop simple, parfois très voire trop dur. Autant dire que la notion d'équilibrage a été oubliée au passage.