TEST - Call of Duty: Black Ops III - Faut-il craquer pour le DLC Descent ?

Gorod Krovi a déjà de quoi occuper les fans du mode Zombies de Call of Duty: Black Ops III, mais l'extension Descent propose également quatre cartes pour le multijoueur. Awakening et Éclipse incluaient chacun deux bonnes nouvelles maps, une adaptée d'un précédent volet et une un peu plus décevante. Et ici, le schéma se répète.

Encore une fois, une carte décevante et trois autres agréables.

Berserk est une vraie réussite, aussi bien visuellement que dans son level design. La carte est en fait un village viking sous la glace, qui est constitué de longs couloirs et d'habitations en bois avec de nombreuses traces d'une précédente bataille. Flèches plantées dans les murs, traces de sang au sol, mobilier secoué, question ambiance, il n'y a rien à redire. Les combats peuvent ainsi se faire aussi bien dans les baraquements que dans les couloirs, même si les joueurs évitent rapidement le pont central au risque de se faire plomber en moins de deux. L'utilisation du jet pack permet d'explorer des passages alternatifs pour surprendre l'adversaire en le contournant et, même si quelques coins peuvent être favorables aux campeurs, ils ne font jamais long feu sur Berserk.

Cryogen n'a vraiment pas de quoi faire lever les foules tant les développeurs n'ont pas été inspirés pour créer cette carte. Les joueurs évoluent dans un complexe futuriste où des détenues sont cryogénisés dans d'immenses cuves. L'ambiance y est froide, zone scientifique oblige, mais cela nuit clairement à la map, qui se révèle petite, vide et surtout sans grande originalité. Les utilisateurs du jet pack ont de quoi s'amuser sur quelques spots, mais l'agencement classique (trois longs couloirs parallèles) n'aide pas à s'immerger dans ce complexe. Encore une fois, c'est la carte de la déception.

Rumble aurait quant à elle pu être une excellente map si elle n'était pas aussi petite. Ici, les joueurs sont plongés dans un stade où se déroulent des combats de robots géants, au large du Brésil. Il est donc possible de se lancer en plein dans la bataille directement sur la scène centrale ou de rester un peu à l'écart dans les couloirs adjacents ou les tunnels souterrains. Les chemins sont nombreux, tout comme les détails autour du stade, et l'ambiance est plaisante, mais à part pour des combats avec des armes de contact, Rumble ne propose pas vraiment d'alternative au gameplay.

Enfin, Empire est une version modifiée de Raid, une carte présente dans Call of Duty: Black Ops II. Ici, exit la demeure luxueuse et place à une ambiance de Rome antique très réussie, à une exception : le mégalomane qui a fait construire cette bâtisse a tout de même laissé ses voitures de luxe futuristes près du garage et de la fontaine. Qu'importe, le level design est le même que pour la map d'origine et les fans de BO2 ne seront pas longtemps perturbés, même si l'utilisation du jet pack est ici très limitée. Un bon remake d'une bonne carte.

Descent conserve donc les mêmes qualités et les mêmes défauts que les précédents DLC, à savoir la présence, encore et toujours, d'une carte complètement oubliable après quelques matchs et qui ne fera pas long feu dans les parties multijoueurs. Treyarch ne change pas de recette, avec une Empire bien remodelée, une Berserk vraiment agréable, une Rumble efficace, mais limitée et une Cryogen dont la présence nous laisse songeurs. L'ultime extension de Call of Duty: Black Ops III arrivera-t-elle à corriger cette malédiction ?

TEST - Call of Duty: Black Ops III - Faut-il craquer pour le DLC Awakening ?

TEST - Call of Duty: Black Ops III - Faut-il craquer pour le DLC Éclipse ?