TEST - Call of Duty: Black Ops III - Faut-il craquer pour le DLC Éclipse ?

Si l'immense carte du mode Zombies a de quoi faire tourner la tête des joueurs appréciant ce mode, celles pour le multijoueur classique restent quant à elles dans la lignée des maps des Call of Duty récents.

Le DLC Éclipse comporte trois nouvelles cartes sympathiques et une autre moins satisfaisante.

Knockout a de quoi amuser, au moins pour sa partie visuelle. Décomplexée, la carte se situe sur une île et mélange en effet des décors extérieurs inspirés de temples traditionnels chinois à des intérieurs funky disco des années 70, dont une piste de danse avec platines de DJ et lieu de repos zen avec le symbole de paix sur la porte. La carte reste au final assez petite et tout en longueur, mais propose de nombreux embranchements qui évitent de camper sur sa position et même des raccourcis via les murs extérieurs accessibles grâce au jetpack. Un bon délire visuel et un terrain de jeu agréable pour tous les types d'armes.

Les joueurs oublieront sûrement assez rapidement Rift, une carte prenant place au-dessus d'un volcan et dont l'ambiance pourrait presque rappeler Mustafar de Star Wars. La zone est très petite, emplie de caisses militaires et autres installations futuristes, et donne lieu à des combats au contact, voire au corps-à-corps tant les couloirs sont étroits. Trois axes exigus permettent d'aller d'un bout à l'autre en moins de secondes qu'il n'en faut pour le dire et demandent l'utilisation systématique du jetpack pour franchir certains passages. Pas de quoi s'enflammer pour Rift, sauf pour les amateurs des fusils à pompe.

Call of Duty: Black Ops III se déroule dans le futur, et Spire le rappelle indéniablement. La carte prend place dans un aéroport tout juste évacué, avec de très nombreux détails de panique sur le sol (cafés renversés, valises ouvertes et abandonnées) et propose quelques étages via des Escalators, ce qui donne lieu ici encore à la présence de plusieurs chemins et approches possibles, même si les armes à distance ont plus leur place sur cette carte. Le milieu de la map abrite une boutique d'art, avec un clin d'œil au mode Zombies, mais le plus intéressant reste de contourner la zone centrale par les côtés grâce au jetpack afin de découvrir quelques spots sympathiques et assez bien cachés de prime abord.

Verge est enfin un remake de Banzaï, une carte présente dans Call of Duty: World at War mais à l'ambiance bien différente. Ici, la jungle japonaise a laissé place à un monde post-apocalyptique fort bien retranscrit et qui rappelle à certains endroit le jeu Mad Max. La map s'articule autour d'un point d'eau central qui permet de rejoindre un réseau souterrain de grottes à condition de se mouiller un peu. L'endroit, assez grand et bien équilibré pour le rapport longueur/largeur, abrite de nombreux baraquements où il est difficile de se cacher, mais qui contiennent beaucoup de détails visuels amusants. Si l'axe principal est très étriqué et demeure surtout un bon moyen de se faire tirer comme un lapin, le grand nombre de passages alternatifs permettent de parcourir la carte sans soucis et prendre l'adversaire à revers.

Au final, comme pour Awakening, le DLC Éclipse comporte trois nouvelles cartes sympathiques et une autre moins satisfaisante, ce qui devrait tout de même occuper les accros au FPS de Treyarch pendant quelques semaines avant l'arrivée de la prochaine extension. Avec une Knockout visuellement réussie, une Verge habilement revisitée et une Spire classique, mais efficace, sans oublier la carte du mode Zombies, les joueurs qui ne lâchent pas leur manette seront une nouvelle fois séduits par cette extension.

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