TEST - Call of Duty: Infinite Warfare - Du grand spectacle qui s'assume, et ça lui va bien

C'est aussi un mode multijoueur sur lequel une bonne partie de la communauté va passer d'innombrables heures. Comme toujours, impossible de quantifier la durée de vie potentielle de cette partie de l'expérience : entre les améliorations d'armes contre une monnaie virtuelle, les scorestreaks, RIGS, armes et autres bonus à débloquer au fil des niveaux et des prestiges, et les éléments esthétiques à obtenir à tour de bras, il y a largement assez de choses à obtenir pour donner envie de retourner dans les parties, si ce n'est pour le simple plaisir de jeu.

Force est de constater que les sensations sont grandement similaires à Black Ops III.

Car oui, le plaisir est bien présent dans les parties en ligne. Tous les modes classiques sont de retour, du Jeu d'Arme au Match à Mort par Équipe en passant par Domination, et sont rejoints par d'autres qui font leur petit effet. Frontière nous invite à réapparaître toujours dans une « base » où nous avons plus de vie tant que nous restons dans la zone, et nous force donc à jouer sur ce respawn fixe pour mettre en place des stratégies : rien de transcendant, mais pourquoi pas. Plus intéressant, Défense nous propose de récupérer un globe au centre de la carte, et de le garder en main le plus longtemps possible pour gagner des points pour l'équipe : problème, impossible d'attaquer avec l'objet en notre possession, mais nous pouvons le lancer pour nous défendre, et pourquoi pas directement sur l'adversaire pour l'empêcher d'attaquer. Bien pensé, amusant, ce mode fait son petit effet.

Pour le reste, force est de constater que les sensations sont grandement similaires à Black Ops III. Les déplacements couplés à un level design pas spécialement inspiré ne créent pas de nouvelles sensations. Le rythme est globalement peut-être un petit plus posé, grâce à des propulsions et sauts moins généreux et rapides. De même, le système de « classe », les combinaisons RIGS nous octroyant une apparence différente et un pouvoir spécial à activer après avoir passé un cap de score, rappellent directement le principe des Spécialistes, sans le renouveler particulièrement.

Les nouveautés viennent alors de l'arsenal futuriste, des armes spéciales aux projectiles, qui apportent forcément une dynamique générale inédite et rafraîchissante, mais nous aurions peut-être aimé un peu plus d'audace pour différencier ce multijoueur des précédents. Surtout qu'avec la gravité zéro, inexploitée sauf pour faire flotter des cadavres sur l'une des cartes, et avant tout les combats spatiaux, il y avait de quoi faire. Pourquoi diable ne pas avoir proposé des dogfights en ligne en plus, même simples et limités, quand tout paraît plutôt bien huilé en solo ?