[TEST] Dead Space
par
MaGiXieN
Dead Space : Faites-vous une idée de ce que vaut le jeu Dead Space. Adepte du démembrement de créatures spatiales douteuses,
DeadSpace vous met dans la peau d'Isaac Clarke, un ingénieur envoyé ausecours de l’USS Ishimura, un immense complexe spatial minier qui nedonne plus signe de vie. Lors de l’approche du complexe, unedéfaillance du rayon tracteur oblige votre vaisseau et son équipage àse poser en catastrophe. L’absence d’agent de sécurité à l’intérieur ducomplexe ne laisse rien présager de bon, et les choses se compliquentlorsque l’équipage se fait attaquer par une entité inconnue, séparantIsaac du reste de son groupe. Livré à lui-même, notre héros malgré luiva entamer un périple mortel et va tenter l’impossible pour s’échapperde ce qui s’avèrera être un gigantesque tombeau flottant dans l’espace…
Nenous attardons pas plus sur le scénario. Bien que sympathique, celui-cine propose guère d’originalité et s’inspire très largement de plusieursœuvres cinématographiques ou vidéoludiques, la plus évidente étant lefilm de Ridley Scott, Alien. Ceux qui ont joué à Doom 3 ne seront pasnon plus dépaysés, l’ambiance y étant très similaire. Avec de tellesréférences, on ne peut qu’espérer une ambiance stressante et gore. Pariréussi pour Electronics Arts, Dead Space vous plonge en un lieu où latension est permanente, où l’on sait que chaque recoin d’un couloir maléclairé peut révéler une nouvelle monstruosité, où chaque bruit peutsignifier un danger mortel. On saluera particulièrement le travail desdéveloppeurs pour leur travail sur l’éclairage, tout bonnement sublime.Les effets d’ombre et lumière sont parfaitement réussis et immergent unpeu plus le joueur dans cet univers glauque.
Glauque, mais passeulement. Ames sensibles s’abstenir, Dead Space est également trèsviolent, l’hémoglobine y coule à flots, que ce soit celle de l’équipagedu complexe ou de vos ennemis. Pour vous défaire de ceux-ci, il nesuffira pas de leur vider le traditionnel chargeur de mitrailleuselaser dans le corps. Non, dans Dead Space, à l’image de votre premièrearme qui est le cutter laser, vous devrez faire preuve d’une précisionquasi chirurgicale pour triompher de vos adversaires. Ceux-ci ne seronten effet vaincus que par la voie du démembrement : tranchez leur lesbras, coupez leur les jambes, c’est le seul moyen efficace dont vousdisposerez pour progresser. Il n’est pas rare que certains monstres, àdemi-amputés des jambes, continuent à ramper vers vous à l’aide deleurs bras, criant et hurlant leur haine de la vie.
Glauque, mais passeulement. Ames sensibles s’abstenir, Dead Space est également trèsviolent, l’hémoglobine y coule à flots, que ce soit celle de l’équipagedu complexe ou de vos ennemis. Pour vous défaire de ceux-ci, il nesuffira pas de leur vider le traditionnel chargeur de mitrailleuselaser dans le corps. Non, dans Dead Space, à l’image de votre premièrearme qui est le cutter laser, vous devrez faire preuve d’une précisionquasi chirurgicale pour triompher de vos adversaires. Ceux-ci ne seronten effet vaincus que par la voie du démembrement : tranchez leur lesbras, coupez leur les jambes, c’est le seul moyen efficace dont vousdisposerez pour progresser. Il n’est pas rare que certains monstres, àdemi-amputés des jambes, continuent à ramper vers vous à l’aide deleurs bras, criant et hurlant leur haine de la vie.
Lorsde votre progression, vous trouverez de nombreux rapports, vidéos,journaux, qui retraceront ce qui s’est passé sur le complexe, etcomment la situation en est arrivée là, un peu à la manière d’unBioshock dont Dead Space s’inspire d’ailleurs de quelques éléments.Outre les huit armes dont vous pourrez disposer au cours de l’aventure,Isaac est également muni d’un générateur de stase –qui vous permettrade ralentir objets et ennemis -, mais aussi d’un équipementtélékinésique, très pratique pour utiliser les débris del’environnement comme projectiles potentiels. Il vous sera possibled’acheter munitions et kits de vie en échange de précieux créditsobtenus au cours de votre périple, et un système de points vouspermettra également d’améliorer votre équipement, tel que la capacitéd’air de votre combinaison protectrice. Oui, vous serez parfois amenésà évoluer à l’extérieur du vaisseau, dans des zones sans air, danslesquelles le spectacle qui s’offrira à vos yeux pourrait bien vousfaire oublier que la jauge d’oxygène de votre combinaison est en trainde descendre dangereusement. Des zones sans gravité seront également dela partie, pour notre plus grand plaisir. Inutile cependant d’espéreraméliorer tout votre équipement au maximum dès la première partie,plusieurs passages seront nécessaires pour y parvenir.
Finalement,ce qui fait la difficulté de Dead Space, ce n’est pas tant le caractèreagressif et sans pitié des aliens qui pullulent dans le vaisseau, maisbien l’état de stress ininterrompu dans lequel le jeu vous maintient.Ici, le joueur n’est pas simple spectateur, toute son attention et tousses réflexes lui seront nécessaires pour triompher, la moindrepassivité se traduisant bien souvent par une mort atroce. Les bruitagestrès réussis, les musiques inquiétantes, tout est ici mis en œuvre pourcréer l’émotion chez le joueur, une peur intense qui ne nous lâchejamais, jusqu’au dénouement apocalyptique, même si pour vraimentprofiter du jeu il faudra quand même s’en donner les moyens : évitez dejouer à Dead Space en plein après-midi ensoleillée, avec votre gaminequi écoute la parade de Mickey en musique de fond, vous risqueriez deperdre une grande part d’immersion, et donc de plaisir. Car aucundoute, le plaisir est bien là, et si l’aventure se termine assezfacilement en mode raisonnable, le mode impossible – à débloquer – vousassure un vrai challenge dans lequel la maîtrise de votre personnage etde l’environnement est obligatoire. Dead Space est à n’en pas douter unachat indispensable en cette fin d’année, et vous auriez tort de passerà côté de ce qui est tout simplement le meilleur jeu de l’année dans sacatégorie.
Graphismes : 16/20
Jouabilité : 16/20
Scénario : 12/20
Durée de vie : 12/20
Bande-son : 18/20
Note finale : 16/20
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