TEST - FlatOut 4: Total Insanity - Un jeu de course qui fait littéralement péter nos plateformes ?

Les règles sont simples, il n'y en a pas. Le joueur se doit de franchir la ligne d’arrivée par tous les moyens possibles. Exploser une petite baraque gênante lors d'un accrochage, pas de problème, pousser un concurrent en haut d'une falaise pour lui piquer sa place, aucun souci, la dérision est reine, la démence fait sa loi.

Les missions rocambolesques qui n'ont ni queue, ni tête, sont nombreuses et distrayantes.

La prise en main est instinctive. Une gâchette pour accélérer, une autre pour freiner, une touche pour la Nitro, un bouton pour le frein à main, et le tour est joué. Seul petit bémol à toute cette histoire, la plupart des voitures semblent patiner et glisser sur la route, un léger temps d'adaptation est donc nécessaire pour bien comprendre le contrôle d'un véhicule. En outre, des Power-Up consommant de la Nitro sont disponibles et permettent de massacrer un opposant en deux temps, trois mouvements. Sur le principe, c'est délirant. Cependant, lorsque l’écran devient un gros bazar, le joueur perd la tête pendant une course. Durant ces phases décalées, le pilote ne cherche qu'une chose, sortir de la mêlée pour essayer de se frayer un chemin vers la victoire.

De quoi bien s'amuser ? Oui, les modes sont nombreux et amusent avec facilité. Un mode Carrière incluant tout un tas de défis diversifiés est présent et donne la possibilité de débloquer des courses, des coupes, des machines à quatre roues et tout un tas d'autres choses. Le mode Flatout est un coin psychédélique qui nous demande d’éteindre notre cerveau avant de débuter une partie. En effet, la logique perd tout son sens, du n'importe quoi s'impose à l'image. Éjecter son conducteur sur des châteaux de bois pour faire péter les scores ? Voici donc Destruction Totale. Une arène emplie de concurrents où l'objectif est d'exploser un adversaire en lui fonçant dessus ? Bienvenue dans Forest Arena. Les missions rocambolesques qui n'ont ni queue ni tête sont nombreuses et distrayantes.

Concernant le multijoueur de FlatOut 4: Total Insanity, il y a du bon et du mauvais. Du bon, car il est possible de s'en donner à cœur joie sur la Toile et de se lancer dans le mode Party en local, et du mauvais, car le coin local est limité uniquement à ce mode Party. Ici, une seule manette suffit pour jouer avec plusieurs camarades sur un même canapé, en réalisant des défis à tour de rôle ; barres de rires en vue mon capitaine. Cependant, un mode Course avec écran splitté n'aurait pas été du luxe... Est-ce si compliqué d’intégrer deux joueurs sur un même téléviseur en 2017 ? Il semblerait.