TEST - Les Chevaliers de Baphomet 5 : La Malédiction du Serpent (partie 1) revient aux sources
Les Chevaliers de Baphomet : La Malédiction du Serpent : George et Nico sont de retour pour élucider un nouveau mystère.
Plus de vingt ans après l'age d'or des Point&Click, pourtant largement revisités depuis, Charles Cecil a souhaité retourner aux sources, se basant avant tout sur des énigmes et un sens de l'humour propre au genre.
Le titre repose avant tout sur la finesse, le second degré et le décalage.
Le reste du jeu reste quant à lui plutôt classique, avec une cleptomanie maladive du héros, une gestion de l'inventaire permettant d'associer divers objets entre eux, et des dialogues parfois totalement inutiles pour la suite des évènements, pour apporter de la profondeur et de l'humour à l'ensemble. Les énigmes ne sont malheureusement pas très retorses et les trop rares passages qui peuvent faire cogiter plus de quelques minutes sont rapidement désamorcés par la tentation des indices disponibles dans la barre de menu.
Vient ensuite le scénario, qui repose dans cette première partie sur une simple enquête policière avec un fond qui se veut légèrement mystique sans y parvenir. S'il est clair que La Malediccio regorge de secrets qui dépassent la simple arnaque à l'assurance, il faudra attendre le second segment pour réellement y voir la recherche historique qu'apportaient les premiers opus de la saga. Au final, le jeu se parcourt en moins de 7 heures et ne laisse qu'un souvenir d'introduction mal dégrossie à une véritable aventure.
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