TEST - Loadout : quand Quake rencontre Borderlands

Pour un jeu gratuit, les graphismes de Loadout s'en tirent haut la main. Le jeu n'a rien à envier à d'autres productions payantes, bien au contraire. Évidemment, il ne faut pas s'attendre à une claque visuelle, mais les free-to-play multijoueur ont la fâcheuse tendance à délaisser les graphismes au détriment du style visuel. Loadout allie les deux à la perfection.

À la manière d'un Quake, Loadout est nerveux, rapide, peu stratégique et demandera plus de réflexes que de réflexions.

Dès le premier coup d'œil, l'ambiance impressionne et les influences sont nombreuses. Bien sûr, les environnements feront penser à Borderlands, mais les graphismes dans un style cartoon ne sont pas sans rappeler un autre célèbre jeu de tir gratuit, Team Fortress 2. Et la comparaison avec le titre de Valve ne s'arrête pas là ! Car pendant le développement, Edge of Reality a oublié d'inclure le sérieux, pour laisser place à l'absurde et au gore. Tous les éléments de Loadout feront rire, que ce soit les caleçons à hisser pour gagner des points, le design des personnages de base, notamment Helga, les célébrations en fin de partie, les insultes à foison, mais aussi l'abondance de sang lors de certaines morts.

Il est ainsi tout à fait classique de voir son personnage marcher à cloche-pied avant de s'écrouler sur le sol, de perdre un bras ou même de s'enfuir en courant alors que le haut du corps a explosé. De quoi éviter la frustration de mourir trop souvent. Car oui, la mort est inévitable, et c'est tant mieux ! À la manière d'un Quake, Loadout est nerveux, rapide, peu stratégique, et demandera plus de réflexes que de réflexion. Mais il ne s'agit pas de foncer dans le tas avec votre arme, car il est impossible de savoir quelle arme possède l'adversaire, et vous risquez fort de finir six pieds sous terre avant d'avoir pu le toucher. D'où l'utilité de jouer en équipe.