TEST - Moto Racer 4 : comme l'impression de jouer à un jeu mobile, et encore...

En 1997, les joueurs sur PlayStation et PC découvrent une toute nouvelle licence complètement folle et déjantée, Moto Racer. De bonnes sensations, une prise en main efficace, un univers globalement plaisant, les fans du genre sont tombés rapidement sous le charme. 2016, un quatrième épisode voit le jour sur les machines de Sony Interactive Entertainment, de Microsoft, mais aussi sur PC. Nous nous sommes penchés sur cette nouvelle production afin de vous livrer nos impressions. Verdict ?

Parlons peu, parlons bien, visuellement, Moto Racer 4 est médiocre. Les premiers pixels apparaissent à l'image et nous avons vraiment l'impression de poser nos yeux sur un titre conçu pour les mobiles. Ne tournons pas autour du pot, c'est fade, mais ça ne s’arrête pas là. En effet, l'aliasing est omniprésent, les textures sont plates et sommaires, et le clipping fait constamment son show ; certains éléments de décor jaillissent sans crier gare en arrière-plan. En parlant d'environnement, la physique peut être problématique par moment vu que nous sommes restés coincés dans des parois ou des murs invisibles. Un point qui émoustille la rétine ? Les jeux d'ombre et de lumière sont sympathiques de temps à autre, désagréables selon les situations, mais ça ne va pas plus loin que ça...

Parlons peu, parlons bien, visuellement, Moto Racer 4 est médiocre.

La partie qui suit s'adresse principalement aux possesseurs de la PlayStation 4 et du PlayStation VR. Au moment où nous écrivons ces lignes, seuls deux modes sont accessibles (Time Attack et Hop Lap), mais nous allons nous pencher principalement sur le rendu et l’expérience en réalité virtuelle. Comme nous venons de le dire, les graphismes ne sont pas folichons. Forcément, dans un casque avec une résolution restreinte, il ne faut pas s'attendre à grand-chose. Des gros carrés de pixels gênants fusent à l'image, il manque clairement de finition, du coup, l’immersion est un poil gâchée. Mis à part cela, il faut avoir le cœur bien accroché, car les sensations de vitesse sont assez prenantes. La manette entre les mains, le corps ne bouge pas, le cerveau reçoit une information différente de la réalité à savoir « tu es en train de bouger à toute vitesse, mais tu es assis sur un canapé », le joueur éprouve malheureusement un certain malaise, l'envie d'enlever le casque se fait alors ressentir.

Côté sonore, ce n'est pas non plus la joie. Le bruit des motos, des impacts, les divers effets, le tout est banal... Concis... Simpliste... La musique, elle, est dans un ton pop, électro, collant à l'univers dynamique de ce Moto Racer 4. Pour résumer, c'est du quelconque mélangé à des crissements dans nos esgourdes. Dur...