TEST - Oceanhorn: Monster of Uncharted Seas - Le copain de Zelda sur Nintendo Switch

Après différentes escapades sur diverses plateformes, Oceanhorn: Monster of Uncharted Seas a vu le jour sur Nintendo Switch. Le bébé de Cornfox & Bros. est un Zelda-like, où le joueur prend le contrôle d'un jeune héros se lançant dans une aventure colorée. Nous avons pris nos Joy-Con afin de plonger dans ce titre attrayant de prime abord. Avons-nous été charmés ?

Que ce soit en mode Portable ou en mode TV, le jeu est fin et choupinou.

Visuellement, Oceanhorn: Monster of Uncharted Seas est vraiment très propre. Alors oui, parlons directement des choses qui fâchent, les contours et les textures « plastiques » des personnages laissent à désirer, mais le joueur fait abstraction de ce rendu particulier en admirant les environnements paradisiaques. Pas d'aliasing, fluide, des décors vivants et riches dans l'ensemble, le titre charme avec sa simplicité. Que ce soit en mode Portable ou en mode TV, le résultat est le même, le jeu est fin et choupinou ; pas de quoi s’inquiéter. Seul aspect négatif quand la console est entre les mains, le texte est un poil trop petit à l'écran, il faut bien approcher ses yeux pour lire les dialogues...

La bande-son est prenante et en parfaite adéquation avec ce qui est affiché à l'image. De l'excellent travail a été accompli ici puisque des notes douces et pénétrantes caressent nos tympans avec délicatesse. En même temps, avec Kenji Itô et Nobuo Uematsu aux commandes, deux compositeurs de génies mondialement connus, le résultat est forcément explosif.

En outre, l'histoire est quelque peu... banale. Pour faire simple, un jeune garçon est à la recherche de son père qui est parti affronter une créature légendaire, le Oceanhorn. Il visite plusieurs îles et récolte des indices en discutant avec des villageois. Le scénario manque clairement d'originalité et de moments épiques. Sans véritable surprise, le titre s'inspire grandement des différents The Legend of Zelda, A Link to the Past ou encore The Wind Waker, pour essayer de fasciner, sauf que la sauce n'est pas du tout la même.

Néanmoins, et chose plutôt plaisante, cette odyssée est plutôt longue. Pour les plus rapides, comptez huit bonnes heures pour arriver au bout de votre objectif. En vous attardant sur les moindres détails, la barre des dix heures est franchie facilement. Sur ce point-là, il n'y a vraiment rien à dire.