TEST de la Razer Kiyo Pro : la webcam qui a tout d'une caméra et cela le fait !
Nous avons testé, en avant-première, la nouvelle webcam de Razer et, pour faire court, c'est la meilleure que nous ayons jamais eue entre les mains. Explications.
Un design qui ne laisse pas indifférent
Si Razer est surtout reconnu pour ses périphériques pour gamers, le constructeur propose tout un tas d'accessoires dédiés aux créateurs de contenus comme des microphones et des webcams, dont la Razer Kiyo première du nom, que nous avions testée en juillet dernier. Cette fois, c'est de la Razer Kiyo Pro que nous allons parler et, comme vous allez le lire, il y a eu une sacrée évolution technique entre les deux modèles.
La Razer Kiyo Pro embarque un capteur de lumière adaptatif qui s'est révélé très performant lors de nos essais en arrivant à proposer une image propre même en basse lumière et lors de changement rapides.
La Razer Kiyo Pro offre un signal vidéo natif en 1080p à 60 fps non compressé, qui permet d'en tirer des images d'une qualité assez impressionnante. Il faudra, bien sûr, avoir un port USB 3.0 (câble tressé fourni) pour pouvoir en profiter, mais c'est devenu la norme depuis un bon moment maintenant. Son système d'autofocus, débrayable, est très rapide et réagit au quart de tour. Dans un sens c'est excellent, dans l'autre, si vous êtes comme nous à trop gesticuler inutilement des mains devant l'objectif, il y aura des mises au point incessantes qui peuvent être agaçantes pour vos viewers. En revanche, si vous avez à faire un focus sur des objets à montrer, un simple placement devant celui-ci et la netteté se fera dans la foulée. Efficace et simple, même en basse luminosité.
Petite, mais costaud
La Razer Kiyo Pro embarque un capteur de lumière adaptatif Sony Starvis qui s'est révélé très performant lors de nos essais en arrivant à proposer une image propre même en (très) basse lumière, lors de changements rapides d'ambiance ou encore dans des conditions extrêmes de contre-jour. Par exemple, même dans le noir complet avec simplement la lumière de notre écran, nous sommes arrivés à obtenir une image bien plus qu'acceptable, ce qui va plaire à tous les streameurs de jeux vidéo qui officient plutôt dans une ambiance feutrée que lumineuse. Pour y arriver, la belle est assistée par la fonction HDR qui, si elle impose du 1080p à 30 fps, améliore l'image d'une façon qui frise parfois la magie et offre ainsi un combo gagnant (capteur/autofocus/HDR) qui affiche une image de qualité dans vos vidéos ou streams.
Même dans le noir complet avec simplement la lumière de notre écran, nous sommes arrivés à obtenir une image bien plus qu'acceptable ce qui va plaire à tous les streameurs de jeux vidéo.
Nous terminerons par la partie captation de son qui pêchait fortement dans la première version. Eh bien, sur la Razer Kiyo Pro, le micro est plutôt de bonne qualité et couplé avec des réglages via votre logiciel de capture, il peut parfaitement faire le job pour qui n'a pas les moyens de se payer un micro plus conséquent. Il semble être directionnel et a réussi à capter notre voix sans trop d'effet caverneux en position de stream (assis dans le fauteuil, caméra posée sur le haut de l'écran). Franchement, nous avons été, là aussi, agréablement surpris.
En conclusion, pour avoir testé pas mal de webcams, et des bien plus chères, nous avons été totalement séduits par la Razer Kiyo Pro. Jusqu'à présent, après plus d'une quinzaine de jours d'utilisation, nous n'avons rien trouvé à redire de négatif tant elle répond parfaitement à toutes nos attentes. De plus, elle est estampillée Gorilla Glass 3 sur sa lentille, ce qui lui confère une certaine solidité (éprouvée involontairement lors de notre test), même si elle est livrée avec un capuchon de protection qui la protège lors de sa non-utilisation. Bref, l'essayer c'est l'adopter et nous l'avons adopté.
La Kiyo Pro est disponible sur Razer.com au prix de 209,99 €.
- Utilisable de plusieurs manières (pied ou pas de vis)
- Pied métallique stable
- Image de qualité
- HDR qui fait des miracles
- Autofocus réactif
- Synapse parfois capricieux