TEST - Call of Duty: Black Ops II - La guerre froide fait chauffer nos consoles

Call of Duty: Black Ops II nous fait voir du pays. De l'Afghanistan époque invasion russe (1979) à un Los Angeles en ruine (2025), en passant par le Yémen, le Myanmar, le Panama lors de l'opération Just Cause ou encore l'Angola, il y a de quoi être dépaysé. Les développeurs sont même allés jusqu'à baptiser le futur porte-avion de la Marine, qui sert de lieu d'action pour une mission, USS Barack Obama en l'honneur du Président actuel des États-Unis. Tous ces lieux sont autant de plaisir pour les yeux, quand il est possible de les admirer tant l'action est intense, et il est clair que l'équipe de 250 personnes recrutée pour ce FPS n'a pas été de trop pour lui rendre un aspect digne des meilleures productions actuelles.

Par ailleurs, les opérations Strike Force sont l'un des points importants de la campagne de ce nouveau CoD. Elles se présentent sous la forme de tower defense, en parallèle de l'histoire principale. Autrement dit, pour réussir un chapitre à 100 %, il est nécessaire de remporter ces missions. Le principe est simple : des objectifs nous sont indiqués et il s'agit de les protéger coûte que coûte. En guise d'aide, nous avons droit à un certain nombre de soldats, de tourelles de défense, de drones quadrotors ou de CLAW (tanks quadrupèdes) ; et nous devons les placer stratégiquement sur la carte avant l'attaque ennemie. Lors des phases de gameplay, il est possible de contrôler les unités, qu'elles soient humaines ou mécaniques. Nous pouvons opter pour la vue aérienne - tel un jeu de stratégie - ou la vue subjective.

Puisque vos prouesses conditionneront la fin à laquelle vous aurez accès (16 ou 17 selon le scénariste David S. Goyer), ces segments Strike Force ne sont pas qu'un gadget de plus pour nous faire passer davantage de temps devant la console.