TEST Rise of the Ronin : quand la Team Ninja se trompe de voie...
Une exclusivité PS5 qui vaut le détour ? Il est temps de vous livrer nos impressions.
Adieu maître...
Nous entrons dans la partie la plus intéressante d’un jeu Team Ninja, la prise en main. Pour la première fois, l’équipe s’est penchée sur un openworld, ce qui veut dire que le joueur se doit d’explorer un monde gigantesque représentant certains lieux emblématiques de l’Archipel. Ainsi, nous pouvons aller d’une ville à une autre en traînant des pieds, ou à dos de cheval ; bien évidemment, le déplacement instantané est possible. Sur notre route, nous croisons des bandits, de simples passants, des animaux, même si l’univers reste assez vide globalement. Notez aussi qu’il est possible d’utiliser un grappin (et des ailes pour planer) afin d’atteindre des hauteurs. Il y a aussi des Bannière des Lames Secrets, les fameux checkpoints qui donnent la faculté de récupérer ses PV, et de réapprovisionner ses pilules médicinales. Bien évidemment, et sans surprise, si vous vous posez 2 minutes, les ennemis vaincus réapparaîtront.
Les ennemis sont... des clones, cela en devient fatigant au fil de l’expérience.
Parlons tout de même du point fort de cette production : les batailles ; voilà un sujet que les développeurs dompte enfin ! Ne tournons pas autour du pot, oui, le "un contre un" est totalement jouissif et fait monter les poils. Coups faibles, assauts lourds, enchaînements, contre-attaque, tout est là pour nous immerger dans un duel excitant. De temps à autre, il n’est pas possible de se défendre, l’esquive s’invite donc à la fête pour surprendre l’adversaire. De plus, il est possible de basculer d’une arme à une autre facilement, et la croix directionnelle est là pour utiliser nos objets rapidement. Une jauge d’endurance est toujours là (appelée Ki) et se réduit suite à nos diverses actions. Point divertissant, notre lame est couverte de sang tout au long du combat, il est possible de l’alléger / la nettoyer en appuyant sur R1 afin qu’elle soit moins encombrante (et consomme moins de Ki) ; de quoi amener une pression supplémentaire à notre lutte.
Une composante « RPG » est présente puisque notre héros peut évoluer. Ainsi, un menu donne accès à différentes pages s’attardant sur les caractéristiques de notre colosse. Nous pouvons alors nous pencher sur sa dextérité, sa force, sa défense afin de devenir plus résistant, en d’autres termes, c’est ici que notre personnage devient une vraie machine guerre. Domestiquer une arme permet d’obtenir des points de compétence qui servent à débloquer de nouveaux coups / mouvements, et tout un tas d’autres choses. Bien évidemment, notre équipement change aussi au fil de l’aventure, certains peuvent être obtenus en venant à la rescousse de civiles en détresse. Tout est là pour avoir un minimum de divertissement, mais vous comprendrez, au fil de l’aventure, que la redondance est le maître mot de cette odyssée.
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