TEST - Samsung Galaxy Alpha : petit, mais costaud

En dehors de l'écran plutôt médiocre, le Galaxy Alpha présente tous les avantages techniques d'un grand, à commencer par sa puissance. Son processeur octo-core maison couplé à ses 2 Go de RAM n'auront aucun mal à faire tourner les applications les plus gourmandes du Play Store, et son GPU supporte sans problème les jeux les plus costauds. S'il y a bien quelques légères baisses ponctuelles de framerate ci et là, nous devinons rapidement qu'il s'agit davantage d'un manque d'optimisation des applications avec ce genre de puce qu'un réel manque de puissance.

En cela, les benchmarks ne s'y trompent pas et classent le Galaxy Alpha au-dessus des hauts de gamme de début d'année. Ces données sont d'autant plus impressionnantes en sachant que le petit dernier de Samsung ne chauffe pas, même lors d'utilisations intensives.

À ces bonnes performances, nous pouvons ajouter un haut-parleur qui, bien que pas exceptionnel, ne démérite pas. Le son est correct sur tout le spectre, bien qu'un peu sourd dans les aigües, et la puissance devrait satisfaire toutes les utilisations qui ne nécessitent pas de sonoriser une pièce entière. De même, le GPS fixe rapidement les satellites avec une bonne précision et sa boussole trouve le nord correctement, prouvant que ce Galaxy Alpha fait le boulot dans tous les domaines.

Tous les domaines ou presque, puisqu'il y en a un où le Galaxy Alpha est loin de briller : la reconnaissance d'empreintes. Capable de reconnaitre jusqu'à trois doigts, le capteur situé sur le bouton home a souvent du mal à déverrouiller le téléphone, et même avec l'habitude ou en faisant attention, il n'est pas rare de finir par rentrer le mot de passe de sécurité après cinq tentatives ratées... Un problème qui pousse rapidement à oublier cette sécurité plus qu'approximative. De même, la précision du cardiofréquencemètre donne des résultats loin d'être précis.

Quant à la batterie, elle se trouve dans la moyenne basse. Malgré son écran Super AMOLED à la fois compact et de définition inférieure à ce qui se fait désormais sur le haut de gamme, le Galaxy Alpha déçoit de ce côté. En ne l'utilisant que très rarement dans une journée, il n'est pas rare de descendre en dessous de 40 % de batterie en soirée, et lors d'une utilisation un peu plus régulière, il est conseillé d'avoir son chargeur sous la main pour terminer la journée en toute quiétude. Comptez entre 3 et 4 heures avec l'écran allumé, ce qui se rapproche davantage de ce que proposait la génération de fin 2012/début 2013.

Ces constatations ont une nouvelles fois été appuyées par Battery Benchmark qui situe l'autonomie du Galaxy Alpha entre celle du Xperia Z et celle du Galaxy S4. Un résultat plutôt décevant au vu de ce qui se fait actuellement sur des appareils à l'écran plus gourmand.